DSK: un sentiment d'écoeurement vis à vis de la gauche - par Gérard Brazon
Publié le 16 Mai 2011
Il est stupéfiant de regarder et d’entendre le concert des "pleureuses socialistes" pour défendre la "victime" Dominique Strauss Kahn.
Qu’elles soient femmes ou hommes, ces pleureuses sont pitoyables. Nul ne songe à la vraie victime potentielle qui est la femme de ménage, noire de plus pour ne pas dire volontairement, comme ces faux-culs socialisants, "issue de la minorité visible".
Nous assistons à ce que la France de gauche donne de mieux dans le discours victimaire écoeurant. En effet, combien de fois avons-nous entendu de type de discours vis-à-vis de la "victime" se retrouvant devant le juge expliquant "sa" misère sociale, "son" chômage et trouvant des âmes sensibles pour comprendre cette "victime".
La femme battue, l’enfant roué de coups dans la cour de l’école, l’homme qui se promenait tranquillement et qui avait juste le tort de porter une coiffure "queue de cheval", la concierge agressée en sortant des poubelles, les petites vieilles à qui l’on arrache son sac, le couple de retraités qui se fait torturer chez eux, etc. Toutes ces vraies victimes sont passées sous silence au profit de la "victime sociale". Au nom de quoi? De l’antiracisme, de l’immigration, des responsabilités de la France, du politiquement correct, de la bien pensance. La victime étant par définition l’autre, l’étranger, le musulman, l’immigré nouveau ou ancien mais surtout pas... le français de souche qui ne fait que payer son immense dette historique.
Ce système marche à l’envers quand c’est un socialiste et pas des moindres qui est accusé de viol envers une femme, noire et ouvrière de surcroît.
Je n’ose imaginer ce que cela donnerait si en France, un Président Directeur Général d’une grande entreprise Française ou américaine, s’était retrouvé dans la même situation dans un Sofitel parisien. Un PDG que la police aurait arrêté à l’aéroport de Roissy. L'aurait-elle fait d'ailleurs? Je n'en suis même pas sûr.
Ce qui est sûr c'est quel tollé aurions-nous eu ! L’affaire aurait été jugé de suite, la gauche aurait hurlé au scandale du pouvoir de l’argent, aurait cherché des liens avec la pouvoir politique. Elle aurait organisé des manifestations dans la rue, trouvé des jeux de mots salaces. Souvenons-nous de l’affaire Betencourt et du ministre Woerth. Aucun viol ne fût commis sur la "pauvre dame" de la part de ce ministre, aucun viol hormis peut-être sur son compte bancaire et encore, par un autre que ce ministre. Mais quelle affaire ! Pendant des mois ce fût quasiment de l’acharnement.
Mais là, c’est DSK. Un millionnaire socialiste, directeur du FMI, accusé de viol sur une salariée noire ! Bon sang mais c’est bien sûr, nous disent les commissaires politiques, c’est lui la victime pas cette femme de ménage un peu douteuse, probablement sujete à caution.
Honte à ces gens là ! L’Amérique n’est pas la France. Rien ne sera étouffé car la justice fonctionne bien mieux et ne subit pas la pression du politiquement correct même si elle est sensible aux cautions pour sortir de prison..
Gérard Brazon
Un exemple épouvantable de cette lamentable gauche. Et pourtant j'aime Valls.
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(Source : RTL.fr)
Pour le député PS, ces images sont d'"une cruauté insoutenable" et selon lui, pour "la vie politique française il y aura un avant et un après".
"J'en appelle à la prudence, attendons de voir ce qui va se passer", a-t-il dit, soulignant qu'on n'a "pas encore entendu la version" du patron du FMI.
Sources : RTL.fr