Drame d'Echirolles. Beaucoup de questions sans réponse...
Publié le 3 Octobre 2012
Nous savons maintenant que les deux jeunes morts à Echirolles étaient musulmans. Ce qui explique j'imagine, la présence de François Hollande dans les jours qui ont suivi et les réflexions des habitants hurlant qu'ils avaient voté pour lui. (93% de vote musulmans). Imaginent-ils que cela leur donne plus de droits? Ou d'attentions?
Cela n'enlève rien au drame mais il est curieux que dès le départ, le focus fût fait sur les deux victimes qui étaient de bons et de braves enfants sans histoire assassinés pour un regard. Aujourd'hui, il semble qu'il y ait eu plus qu'une seule bagarre pour ce regard. En fait, c'est lors d'une troisième bagarre que les deux victimes furent assassinés sauvagement. Cela interroge tout de même sur la façon dont les faits ont été révélés. Que s'est-il vraiment passé? Pourquoi cette réduction en un instant fatidique alors même que ce regard avait provoqué déjà deux bagarres avec des blessés. Une affaire très curieuse finalement.
Gérard Brazon
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Abbé Alain René Arbez
En 2011, à l’intérieur du lycée du Kremlin-Bicêtre, près de Créteil, Ismaël avait planté son couteau dans la poitrine d’Hakim. Tous deux avaient 18 ans, tous deux étaient musulmans. Hakim était mort de ses blessures.
Les officiels ont dénoncé cette violence avec le langage convenu habituel. Le proviseur a fustigé la banalisation de la violence chez les jeunes. Le président Sarkozy lui-même avait fait allusion à cette tragédie en déplorant les effets de la « nature humaine ». Là est le problème !
Ce genre de crime odieux n’est pas, en tant que tel, un simple symptôme de la « nature » humaine, mais beaucoup plus le résultat d’une « culture » spécifique liée aux traditions islamiques.
Si Hakim était allé prendre à partie Ismaël, c’est en tant que frère d’une jeune fille que ce dernier avait abordé à l’intérieur du lycée. Youssouf, un témoin, le précisait : « Ismaël tournait autour de la sœur d’Hakim. Hakim ne l’a pas supporté et il l’a fortement rudoyé, alors Ismaël, vexé, l’a agressé avec son couteau ».
Jean-Paul Huchon, président socialiste de région, affirmait aussitôt : « N’en faisons pas une affaire de sécurité publique, il s’agit là d’un affrontement purement personnel…», encore une fuite en avant face à la dangereuse logique qui régit la promiscuité en islam et la codification des relations humaines là où la population musulmane devient majoritaire.
Nous sommes là sur le même terrain sensible que celui qui conduit aux « crimes d’honneur » en terre d’islam, mais aussi parfois dans des sites européens de forte immigration musulmane, là où des jeunes sont tiraillés entre deux cultures et où le besoin identitaire radicalise de plus en plus les comportements.
On pourra ainsi voir un frère tuer sa sœur tombée enceinte, parce qu’elle déshonore la famille. Ou un père assassiner sa fille parce qu’elle fréquente un infidèle, ou encore un frère aîné insulter ou attaquer physiquement un jeune homme parce qu’il a adressé la parole à sa petite sœur. Ces pressions, y compris dans l’environnement occidental, ne peuvent que conduire à des catastrophes de ce genre, puisque par allégeance aux injonctions coraniques, des hommes « ordinaires » peuvent ainsi se transformer en bourreaux ou en assassins.
Le massacre de deux jeunes à coup de couteaux par une bande d’Echirolles ces derniers jours – qualifié d’ « acte ordinaire » par le préfet – est encore une fois de plus l’illustration de cette culture violente spécifique de certaines populations et de certains quartiers, mais aussi la démonstration inquiétante qu’à droite comme à gauche les autorités de l’Etat banalisent au maximum les faits graves de ce genre, dans un déni conditionné par la peur de l’embrasement.
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