Dominique Venner a accompli un acte sacrificiel, dans l’esprit du romantisme allemand - Par Sylvia Bourdon
Publié le 22 Mai 2013
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Par Sylvia Bourdon
Jamais, je n’avais entendu parler de Dominique Venner. Ce n’est qu’à la nouvelle de son suicide spectaculaire dans la cathédrale de Notre Dame de Paris, en cette fin d’après midi sinistre et grise, que je me mis à alerter mes amis Facebook, dont la majorité est armée d’une solide culture, afin qu’ils m’aident à comprendre qui était ce personnage devenu soudain hors norme par cet acte fantastique.
Eclairée par mes amis, je me mis à chercher frénétiquement tout ce que je pouvais trouver sur cet homme. Je me mis enfin à comprendre ce qui avait pu l’animer pour effectuer un geste aussi spectaculaire, dans un lieu qui l’est tout autant. J’ai compris le symbole et le message qu’il a voulu faire passer. J’en frissonne encore. J’ai le cœur qui menace de sauter hors de ma poitrine. C’est les doigts tremblants que j’écris ce texte.
Il était le biographe de l’immense écrivain Allemand, Ernst Jünger. Œuvre parue en 2009, mais aussi le fondateur de la Nouvelle Revue d’Histoire « NRH », dans laquelle l’ami Bernard Lugan écrivait et qui doit se sentir bien orphelin ce soir. Je sais par des amis qui le connaissaient bien, qu’il avait une lointaine ascendance lorraine. Qu’il avait rencontré Ernst von Salomon et correspondu avec Ernst Jünger.
On me dit que l’Allemagne était une patrie pour lui. J’imagine qu’il était donc imprégné par la culture de ce qui est aussi mon pays. Ce pays à l’origine du romantisme. Ce romantisme qui peut déclencher les sentiments les plus torturés. Etait-il dans cet état d’esprit lorsqu’il pénétrait Notre Dame pour accomplir son sacrifice devant l’autel ? Je peux l’imaginer.
Dominique Venner, deviendra-t-il le symbole du combat que nous menons avec un grand nombre d’autres éclairés, autour du grand écrivain qu’est Renaud Camus, qui ne cesse d’alerter la France entière de ce qu’est le Grand Remplacement de la population Française ?
De la conquête de l’islam en France et en Europe qui se construit par une immigration massive incontrôlée, d’origine musulmane. De la destruction de notre civilisation par cette conquête qui ne cesse d’avancer sans que nos dirigeants soient capables de l’arrêter ? Un Renaud Camus rongé par l’observation précise du déclin de ce magnifique pays qu’était la France que j’ai tant aimé. Renaud Camus, vaillant et courageux, qu’a cité dans ses derniers écrits, Dominique Venner. Camus que les chiens du politiquement correcte classent odieusement à l’extrême droite sans jamais avoir lu aucune de ses phrases. Camus qui n’a rien à voir avec le Front National, comme certains veulent le faire croire pour le diaboliser.
Oseraient-ils, ces chiens, classer le grand écrivain allemand, Ralph Giordano, rescapé de l’holocauste, conscience de l’Allemagne, dans cette infâme catégorie parce qu’il mène en Allemagne le même combat que nous ? Ou le socialiste, Thilo Sarrazin qui dénonce cet islam conquérant ?
Je suis ébranlée, par la meute de la médiacratie que rien n’arrête, pour minimiser ce suicide que je ressens comme un acte sacrificiel, dans l’esprit du plus pur romantisme allemand. Un acte qui révèle une âme torturée à l’extrême. Torturée par un monde devant lequel, Dominique Venner, lucide, s’est senti impuissant. Il a estimé que le sacrifice sera un appel à se réveiller, à se mobiliser contre une calamité qui est en train de s’abattre sur nous, la conquête de la France et de l’Europe par l’islam.
Ces acharnés de la médiacratie déclarent en cœur, sans exception, insultant sa mémoire, qu’il était un homme d’extrême droite. Que ses œuvres ne sont connues que dans un cercle restreint de cette mouvance politique honnie. Le cadavre encore chaud est dépecé par les crocs de ces chiens, afin qu’il en reste le moins possible. Le rouleau compresseur de la lobotomisation, de la manipulation de masse est en route pour écraser brutalement toute velléité de résistance à un système qui est devenu mortifère pour la Nation, la République et les citoyens de ce vieux pays qu’est la France.
J’en terminerai avec la citation de Winston Churchill que j’adapterai pour la circonstance à la France et en mémoire du héros qu’est désormais devenu Dominique Venner. Il ne nous aura pas quitté pour rien : « Nous défendrons la France, quel que soit le prix. Nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains d’atterrissage, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines. Nous ne nous rendrons jamais. »
Sylvia Bourdon
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La prose haineuse de la bien pensance, cette gauche couchée, celle qui déteste tant la France alors que leurs anciens comme Jaurés l'aimait tant. Le poisson pourrit par la tête! Le poisson socialiste est pourri depuis bien longtemps déja!
Gérard Brazon
"Chevalier", "héros"... L'essayiste extrémiste qui s’est suicidé à Notre-Dame de Paris mercredi suscite toutes les attentions de la blogosphère d'extrême droite.
Venner, un héros pour l'extrême droite ? Tout le laisse croire. "Je suis choqué là vraiment, hier encore j’étais sur son blog à lire ses articles !", "Quel grand homme !", "Ce 'kamikaze' qui n'a voulu tuer que lui-même dans le but de marquer les seuls esprits et réveiller les Français de leur lâcheté [...] force le respect" : voilà la teneur des commentaires que l'on peut lire sur le site identitaire Fdesouche, ou sur le site catholique traditionnaliste Salon Beige.
Dominique Venner, essayiste d'extrême droite, s'est tiré une balle dans la bouche mardi 21 mai devant l'autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Agé de 78 ans, cet ancien de l'OAS était considéré comme le théoricien du nouvel âge du nationalisme français et de sa renaissance après-guerre.
Sur les sites très fréquentés de la blogosphère d’extrême-droite, son passage à l’acte est glorifié. Ni plus ni moins. "Nous considérons que ce 'suicide' est un sacrifice, mais encore faut-il avoir la fibre héroïque même sans être forcément un héros soi-même pour le percevoir", écrit "Louise Chantilly" parmi les 1.400 commentaires laissés sur Fdesouche. "Ce geste est celui d'un Romain : il me rappelle le suicide du chirurgien Martel le 14 juin 1940, lors de l'entrée des nazis dans Paris..." lit-on aussi sur le forum Liberty Vox.
Même topo sur le site islamophobe Riposte Laïque. Sylvia Bourdon écrit ainsi que Dominique Venner a accompli "un acte sacrificiel, dans l’esprit du plus pur romantisme allemand". Sur le même site, une certaine Oreliane lui dédie même un poème : "Il était contre le mariage homosexuel / Qui de fait détruisait la famille naturelle. / Il était surtout contre l’islamisation / Qui en Europe fait rage, cette colonisation !!"
La fachosphère (sic) s’était déjà enflammée sur l’affaire Breivik, et ose la comparaison. "Le geste d’un certain Anders m’a beaucoup plus impressionné. Disons qu’il est nettement plus incitatif et qu’il ouvre sur autre chose que l’abandon, la résignation et le néant", dit un commentateur sur Fdesouche. Idem sur Liberty Vox : "La puissance du geste symbolique de Dominique Venner rejoint celui des des Mishima ou des Breivik".
Faisant fi de ses efforts de "dédiabolisation", (Quel rapport à part l'amalgame? ndlr Gérard Brazon) le Front national a également rendu un hommage appuyé au suicidé. Sur Twitter, Marine Le Pen a ainsi exprimé son "respect" à Dominique Venner en voyant dans son geste "éminemment politique" une tentative de "réveiller le peuple de France".(...)
Cependant, même Frigide Barjot a pris ses distances avec sa démarche. "Il s'agit d'un acte personnel isolé", a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter : "Ce monsieur faisait partie d'un mouvement qui s'appelle le Printemps français, qui n'a rien à voir avec nous et que nous avons condamné il y a déjà fort longtemps". (Rappelons que Frigide Barjot est allé au Bourget annoncer que "les musulmans était l'espérance de la France". Ce qui en dit long sur le niveau de la dame et grandi encore un peu plus Dominique Venner. ndlr Gérard Brazon)