Des "salafistes" interdisent aux commerçants de vendre de la charcuterie ?
Publié le 29 Septembre 2012
Confirmation de plusieurs sources.
Vous noterez le discours bien pensant des responsables musulmans qui considèrent "qu'il ne faut pas laisser ces jeunes à l'abandon" alors même qu'ils se rendent coupables de menaces et de violences. De même pour le communiste de service. A vomir car j'imagine les réactions de ces mêmes personnes face à des français de souche ayant les mêmes agissements envers des commerçants musulmans.
Gérard Brazon
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Le marché du mardi au Chemin-bas d’Avignon accumule bien des tensions ces derniers jours.
Après les problèmes de sécurité évoqués mardi dans nos colonnes par les commerçants non-sédentaires et les producteurs, d’étranges faits se sont produits cette semaine, assez inquiétants pour que le préfet du Gard Hugues Bousiges organise hier matin une réunion à ce sujet avec des représentants de la communauté musulmane, du quartier et des élus.
Le représentant de l’État se penche sur les problèmes de sécurité du marché après que des étaliers se sont plaints de pressions exercées par des personnes qui se disent musulmanes de la mouvance radicale salafiste. Info ou intox ? Toujours est-il que ces jeunes demandent discrètement à ce que les étaliers ne vendent pas d’alcool, de charcuterie ou de vêtements féminins.
Convié à la réunion du préfet, Driss El Moudni, représentant régional du Conseil français du culte musulman, reste prudent suite à ces agissements.
"Je m’attache d’abord à recouper les informations. Des paroles circulent. Je veux voir qui sont ces personnes qui disent n’importe quoi. Ce genre de propos est en tout cas intolérable. C’est la première fois que j’entends parler d’une telle histoire. Si c’est vrai, il ne faut pas laisser ces jeunes à l’abandon."
Selon l’adjoint au maire chargé du quartier Marc Taulelle, "pour éviter ces problèmes de sécurité, il faut une collaboration entre polices nationale et municipale. La vidéosurveillance est prévue aussi. Dans ce genre de dossier, évitons les querelles politiciennes."
Ce que souligne le conseiller régional communiste Jean-Paul Boré, présent également en préfecture.
Le préfet a quant à lui prévu de se rendre mardi matin au marché du Chemin-bas pour rencontrer la population.