Les suites d'un drapeau brûlé à Toulouse. Rien...
Publié le 25 Juin 2011
Je ne voudrais pas passer pour un raciste ce qui est loin d'en être le cas.
Je ne voudrais pas passer pour un révolutionnaire, ce n'est plus de mon âge.
Je ne voudrais pas dire combien cette partie de la jeunesse française binationale me fait honte car l'on dira que je suis Front National tant les réponses imbéciles sont devenues courantes.
Je ne voudrais pas avoir l'air de m'étonner qu'il n' y ait toujours pas eu de plaintes déposées pour l'honneur du drapeau, de ce qu'il représente.
Plainte envers cette "jeunesse française" et plainte administrative envers les autorités qui ont laissé faire. Depuis quelques mois, j'attends que ces plaintes soient déposées mais il faut croire que le justice est lente à Toulouse comme ailleurs.
Dans n'importe quel pays que le nôtre, cet outrage aurait été sévèrement sanctionné. Mais en France, terre de libertés, des droits de l'homme, des révolutions libératrices, des grands hommes qui firent de cette terre, un lieu de civilisation et de progrès, brûler un drapeau n'a aucune importance. C'est sûrement moderne et de bon ton, voire amusant. Ce n'est qu'un tissu composé de trois couleurs. Rien de plus. Quelle importance si les morts aux combats sont recouvert de ce tissu! Sans importance non plus finalement, parade indécente pour ces morts. Que valent ces cérémonies devenues politiques lors des hommages aux morts, à nos "Morts pour la France"? Pourquoi se déplacer et leur rendre hommage puisque par ailleurs, ce drapeau qui se lève dans les casernes le matin en France et à l'étranger et que nos soldats respectent, n'est qu'à peine considéré par ceux qui ont la responsabilité de notre état. Il fût un temps, sous l'Empire et sous les Républiques, ce fait aurait été sévèrement puni. Mais aujourd'hui, qu'est-ce que cela vaut par rapport aux menaces d'émeutes dans les cités, aux chiens de gardes droits-de-l'hommistes prêt à bondir armés de crocs que ce même état lui a si volontier fourni.
La France va mal, la France est malade, la France a la courante, elle a mal au ventre de ces virus qui l'ont contaminée.
J'avais déjà mis ce poème mais Marie Claire Muller souhaite que je le remette en souvenir de ce drapeau lâchement abandonné à l'ennemi. Car qu'est-ce que c'est d'autre qu'un ennemi que celui qui brûle un drapeau qu'il considère comme étranger. Il y avait autrefois des hommes qui avait la garde du drapeau... jusqu'à la mort ou... une négociation honorable pour les deux armées en présence. Aujourd'hui, cette jeunesse binationale à fait le choix de sa nationalité. Il seait bon que cela se concrétise dans les faits.
Gérard Brazon
************************************
La Grande Muette commence à en avoir ras-le-kasoar de la protection préfectorale accordée les yeux fermés à la liberté d'haïr le pays abritant des hordes de "sauvageons" -le mot est croquant, on dirait une fraise des bois-, sans foi, sans loi, au point de brûler son premier symbole, celui pour lequel tant sont tombés sur tous les théâtres de guerre.
Le Champ du déshonneur, c'est lorsque les ordres viennent de très haut, et qu'on y préfère jouer l'apaisement et dire à la police de ne pas intervenir, de ne pas faire de vagues, si ce drapeau est devenu un objet de dérision, et finalement la proie des flammes entre les mains des lobotomisés.
Nous avions relaté cette sur-boom organisée par la préfecture 31 lors de ce "dérapage bien compréhensible", le 18 novembre 2009, souvenez-vous, en plein débat sur "l'identité nationale" :
L'officier supérieur, pilote chevronné, qui s'exprime est toujours d'active : Directeur des études et de la prospective de l’aviation légère de l’armée de terre à compter du 2 août 2004:
(http://fncv-drome.over-blog.com/pages/QUI_SUISJE_Biographie_du_LCLer_Michel_BRAULT-1722325.html )
LES LARMES DU DRAPEAU
J’ai longuement flotté sur les champs de bataille,
Résistant bravement aux coups de la mitraille ;
Maintes fois ma voilure épongea dans le vent
Le sang des soldats morts, les pleurs des survivants.
Au sommet du pays je dressais mes couleurs,
Témoignage vibrant de la Foi, de l’Honneur.
Les anciens devant moi soulevaient leur chapeau,
Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour d’un drapeau ?
Mais la honte survint par un soir gris d’hiver :
Ma hampe fut brisée par des mains étrangères.
Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence
En voyant que ces doigts s’attaquaient à la France.
Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.
Un instant je pensais : « nous sommes donc en guerre ! »
Mais en guerre un étendard a ses défenseurs,
Ici nul n’accourut pour calmer ma douleur !
Les uniformes bleus trépignaient de colère,
Mais leur chef, tout là-haut, préservant sa carrière,
Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :
Je mourus sans qu’une arme quitte son fourreau.
Ce soir je regrettais de porter ces couleurs,
Car une part de la France est morte dans mes pleurs.
Quand mon pays me laisse ainsi succomber, seul,
Je ne suis plus drapeau, mais je deviens linceul.
Lieutenant-colonel Michel BRAULT
Place du Capitole à Toulouse, le 18 novembre 2009, des hordes
d’Algériens (pardon, de Français d’origine algérienne) prennent
prétexte d’un match de football de leur pays (pardon, de leur pays
d’origine) pour arracher le drapeau tricolore, le brûler et le
remplacer par leur torchon croissanté. Les autorités interdisent à la
police d’intervenir pour ne pas « créer de désordre »… Si je parlais
ici en tant que Joyeux Rebelle, ce n’est pas ma plume que je saisirais
mais une arme de guerre. Pour ne pas « créer de désordre », je
laisserai le drapeau exprimer lui-même son amertume de n’être plus
défendu sur son propre sol.
(Le Lieutenant-colonel Michel BRAULT est ancien élève de l’École
spéciale militaire de Saint-Cyr, Chevalier de la légion d’honneur,
Officier de l’ordre national du mérite, Citation à l’ordre de la
division avec attribution de la croix de guerre des théâtres
d’opérations extérieurs avec étoile d’argent, Médaille outre-mer agrafe
Tchad, Médaille outre-mer agrafe vermeil Moyen-Orient, Médaille
d’argent de la défense nationale, Médaille saoudienne de libération du
Koweït)
|