"Croix Gammées" peintes sur un bâtiment à Uncle-Bruxelles. Préface Gérard Brazon
Publié le 7 Avril 2013
Sans être un puriste, je dois toutefois signaler que ces idiots ne connaissent même pas la Croix gammée nazi qui tourne de la droite vers la gauche et non l'inverse.
Je suis étonné que personne ne s'en soit aperçu car la signification est totalement différente selon le sens où cette Croix tourne. Sinistrogyre ou dextrogyre (vers la droite, vers la gauche avec des significations différentes). Ne pas oublier non plus que cette Croix est d'abord un symbole religieux hindou et que si vous allez en Inde, voire si vous regardez quelques photos du Dalaï Lama, vous pourrez observer cette croix. Que notre réprobation éventuelle ferait sourire ou choquerait nos amis Hindous.
En conséquence, je me demande s'il ne faudrait pas ridiculiser ces petits cons incultes, ces débiles mentaux ignorants plutôt que de monter sur nos grands chevaux.
D'autant plus que la volonté de choquer ou de provoquer est manifeste.
De plus, nous savons tous désormais que l'antisémitisme est lié à la propagande islamique. Dans l'article il n'est fait aucunement mention de l'origine des personnes soupçonnées.
Sans doute devrions-nous mettre des nuances dans les accusations qui ciblent "quelque part" uniquement des blonds aux yeux bleus européens. Ce qui n'est plus forcément le cas aujourd'hui compte tenu des propos tenus par certains "docteurs" de la foi islamique comme Al Qaradawi qui considèrent que l'islam finira le travail non achevé par Hitler. Bien entendu, personne parmi la bien pensance n'a véritablement fait de déclarations et encore moins déposé de plaintes sur ces propos antisémites clairement exprimés.
http://raknagar.blogspot.fr/2007/10/la-signification-des-swastikas.html.
Gérard Brazon
A Uccle, ville proche de Bruxelles, des croix gammées ont été tagguées sur la façade d’une maison occupée par une famille de confession juive, harcelée par des actes antisémites. La justice a mis du temps à réagir, pourquoi?
Trois croix gammées ont été taguées samedi 23 mars sur les volets et la porte de la maison des Leibowitz, à Uccle. Un acte antisémite de plus contre cette famille de confession juive qui se plaint d’être harcelée par une voisine depuis trois ans en raison de leur appartenance religieuse. Une situation intolérable tant pour les autorités communales que pour la police.
Les trois svastikas, symbole du régime nazi, ont été peintes le 23 mars dernier sur la façade de la maison de la famille Leibowitz qui habite l’avenue Coghen à Uccle. Une semaine durant, elle a dû vivre avec ces croix gammées taguées sur ses volets et sa porte d’entrée. Le père, Victor Leibowitz, a porté plainte auprès des services de police de la commune. Mais au-delà cet acte antisémite qui choque, il s’agit selon le patriarche d’un véritable harcèlement que subit sa famille maintenant depuis trois ans. « Les croix gammées, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase parce que par le passé nous avons déjà eu le droit aux excréments de chien dans notre boîte aux lettres, aux ordures devant notre porte et je ne compte plus les coups de fils anonymes pour nous traiter de sales juifs », s’insurge Victor Leibowitz. Selon ce dernier, la responsable de tous leurs tourments n’est autre qu’une voisine dont la fille a été éconduite, il y a plusieurs années, par le fils de M. Leibowitz.
« Cette femme est folle. Elle nous harcèle sans relâche. Elle a même failli écraser mon fils en voiture pour se venger. Je veux simplement que cette situation cesse le plus rapidement possible. C’est pour cela que mon avocat va prendre action pour que cette dame soit surveillée par un juge. Avec ces tags, elle a franchi un cap inacceptable », continue notre interlocuteur par ailleurs directeur financier.
« Le plus difficile, c’est de prendre cette personne en flagrant délit, mais nous savons très bien que c’est elle qui a commandité cet acte antisémite. Évidemment, ce n’est pas elle qui est venue chez nous pendant la nuit pour peindre les croix gammées. Elle paie des gens pour le faire à sa place. »
Mais ce qui énerve le plus Victor Leibowtiz, c’est peut-être le manque de réactivité de la justice dans son dossier. « Nous avons déposé plainte à de multiples reprises et, en presque trois ans, la juge en charge de notre dossier n’a pas demandé le moindre devoir d’enquête, si ce n’est de retracer la provenance des appels anonymes où, par ailleurs, j’ai également été menacé de mort », explique cet Ucclois encore sous le choc.
Ce vendredi matin, suite à plusieurs de plaintes de riverains auprès de la police, dont un diplomate allemand, les ouvriers communaux sont venus effacer les tags antisémites.