Comment les médias français relaient l’antisémitisme palestinien Par Franklin
Publié le 13 Décembre 2014
Le 10 décembre, un responsable de l’Autorité Palestinienne, Ziad Abu Ein, est mort en Judée-Samarie, après une altercation avec des soldats israéliens, qu’il avait provoquée. (1)
Pour Riposte-Laïque
Immédiatement, les services de propagande de l’Autorité Palestinienne ont lancé leur machine à falsifier les faits et à diffuser des mensonges.
Et, comme d’habitude, les médias français ont relayé, avec un empressement servile, ces falsifications et ces mensonges.
Nous avons jugé bon d’étudier cette affaire un peu plus en détail, afin d’exposer, et dénoncer, les procédés répugnants des médias français, qui calomnient systématiquement Israël, seule démocratie du Proche-Orient, dans le but délibéré d’accroître l’antisémitisme musulman en France et de pousser les musulmans qui vivent dans notre pays à attaquer nos concitoyens juifs. (2)
Les faits
Ziad Abu Ein était, depuis septembre dernier, le chef de la « Commission contre le Mur de Séparation et les Colonies » de l’OLP. (3)
Rappelons que l’OLP est une organisation terroriste qui a tué des centaines d’Israéliens depuis sa création, en 1964, par la Ligue Arabe.
Rappelons aussi que le prétendu « mur de séparation » a été construit par Israël à partir de l’an 2002 pour protéger les civils israéliens contre les terroristes « palestiniens », qui venaient d’assassiner plus de 1000 hommes, femmes et enfants dans des attentats suicides sur le territoire israélien. (4)
Rappelons encore que ce prétendu « mur » est constitué, sur 95% de sa longueur, de grillage et de fils barbelés, et non de béton. (5)
Rappelons enfin que les prétendues « colonies » sont des villes juives, construites par les Juifs, sur la terre sur laquelle ils vivent depuis plus de 3000 ans, et sur laquelle ils ont le droit de vivre selon le droit international, contrairement à ce que prétendent les journalistes français. (6)
L’altercation
Le 10 décembre, Ziad Abu Ein organise une manifestation près du village de Turmus Ayya, au nord de Ramallah, contre le village juif de Shilo. (7)
Selon son habitude, Ziad avance vers les soldats israéliens (qui protègent les civils juifs), s’emporte, vocifère, traite les soldats israéliens de « chiens », fait des gestes menaçants… et finalement pousse le soldat israélien qui lui fait face.
Celui-ci, pour se protéger, stoppe Ziad en plaquant sa main gauche sur son cou. Finalement, ce dernier recule, entouré d’autres Arabes musulmans qui hurlent.
Ziad donne ensuite une interview aux journalistes « palestiniens » qui ont filmé toute la scène, puis s’effondre, en plaquant sa main droite sur le côté gauche de sa poitrine (un signe classique d’attaque cardiaque).
Un médecin israélien, qui est présent sur les lieux, demande aux manifestants de faire de la place autour de Ziad, afin de lui permettre de l’ausculter et de le soigner, mais les manifestants refusent et le repoussent. (8)
Les manifestants « palestiniens » décident d’emmener Ziad en ambulance dans un hôpital de Ramallah, et il décède au cours du transport.
Témoignage du journaliste Tom Rayner (Sky News) qui était présent sur place : « Quand Abu Ein est inconscient sur le sol, un médecin israélien essaie de l’aider, demande à la foule de faire de la place, mais les Palestiniens préfèrent l’emporter vers un véhicule ».
Les images
Ces événements ont été filmés par des journalistes « palestiniens », ainsi que par des journalistes de la presse internationale. (9)
https://www.youtube.com/watch?v=ytzTG63RtGk
On peut constater, sur ces images, la retenue et le sang-froid des soldats israéliens, confrontés à des manifestants très agressifs.
Résumé des événements
Ziad Abu Ein a agressé les soldats israéliens, qui sont restés calmes. Il a ensuite donné une interview, puis, après celle-ci, a été victime d’une crise cardiaque. Les « Palestiniens » présents ont refusé qu’il soit soigné par un médecin israélien qui était présent sur les lieux.
Les soldats israéliens n’ont donc commis aucune faute. (10)
L’autopsie
Une autopsie tri-partite est pratiquée par des pathologistes « palestiniens », des médecins jordaniens et deux pathologistes israéliens dans l’Institut médico-légal de l’Autorité Palestinienne.
Les résultats préliminaires, communiqués le 11 décembre, montrent que le cœur du responsable « palestinien » était en très mauvais état.
Il souffrait de cardiopathie ischémique, avait les vaisseaux cardiaques obstrués à 80% par des plaques d’athérosclérose et sa mort a été causée par l’obstruction d’une artère coronaire.
D’anciennes cicatrices indiquent qu’il avait fait plusieurs infarctus du myocarde auparavant, et qu’il avait subi plusieurs réanimations cardio-pulmonaires.
Enfin, il souffrait aussi d’hypertension artérielle et de diabète. (11)
Le véritable visage de Ziad Abu Ein
Dans les années 1970, Ziad Abu Ein est membre du Fatah et du Fatah-Conseil Révolutionnaire (aussi appelé Organisation Abou Nidal), une organisation placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis d’Amérique, de l’Union Européenne et du Royaume-Uni. (12)
Le 14 mai 1979, Ziad Abu Ein pose une bombe dans une poubelle de la ville israélienne de Tibériade, tuant deux adolescents, Boaz Lahav (16 ans) et David Lankri (14 ans), et blessant 36 autres enfants. (13)
David Lankri et Boaz Lahav, assassinés en 1979 par le terroriste Ziad Abu Ein.
Après cet attentat, il s’enfuit vers les États-Unis, d’où il est extradé en 1981 vers Israël.
Il passe ensuite 4 ans dans les prisons israéliennes, avant d’être libéré lors d’un échange de prisonniers, en 1985.
Il est à nouveau emprisonné pendant 3 ans lors de la Seconde Intifada.
Le 4 juillet 2006, sur la chaîne de télévision iranienne Al-Alam, Ziad Abu Ein explique que les Accords « de paix » d’Oslo ont donné aux « Palestiniens » les moyens de s’armer et de lancer l’Intifada (vague d’attentats terroristes contre les civils israéliens). (14)
Mensonges des « Palestiniens »
Dès la mort de Ziad Abu Ein rendue publique, l’Autorité Palestinienne nomme ce dernier « ministre » (il ne l’était pas auparavant), et lance son habituelle campagne de mensonges, parlant d’un « meurtre de sang-froid », d’un « acte barbare » et d’un « crime abominable ».
Mahmoud Abbas, président non élu d’un gouvernement d’union nationale avec l’organisation terroriste du Hamas, déclare un deuil « national » de trois jours. (15)
Quant au Secrétaire général de la Ligue Arabe, il dénonce « une nouvelle preuve du terrorisme d’État que pratique le gouvernement raciste israélien contre le peuple palestinien sans armes », répétant les formules préfabriquées de la propagande anti-israélienne. (16)
Le 11 décembre, Ziad Abu Ein est enterré en grande pompe à Ramallah, après que son cercueil ait paradé au milieu d’une foule en liesse et que les plus grands honneurs aient été rendus à cet assassin d’enfants juifs. (17)
Comment les médias français ont parlé de cette affaire
Avec leur servilité habituelle, les médias français (télévisions, radios, journaux, sites Internet) ont repris les mensonges de l’Autorité Palestinienne, et ont accusé Israël d’avoir assassiné (donc d’avoir tué avec préméditation) un « ministre » (alors qu’il ne l’était pas lors de sa mort) « palestinien », en cachant soigneusement le fait qu’il avait agressé les soldats israéliens et qu’il était mort d’une crise cardiaque, et en passant sous silence le fait qu’il était un assassin d’enfants.
Les responsabilité des médias français dans l’antisémitisme musulman en France
Quand on accuse Israël de crimes que cet État n’a pas commis, on encourage l’antisémitisme.
Quand on censure toute mention des crimes des « Palestiniens » qui ont assassiné des enfants juifs, on encourage l’antisémitisme.
Quand on accuse les Israéliens d’assassiner des « Palestiniens » morts de crise cardiaque, on encourage l’antisémitisme.
Quand on accuse les Juifs d’être des « colons » sur leur propre terre, on encourage l’antisémitisme.
Quand on diabolise les Juifs, on encourage l’antisémitisme.
La collusion des médias français avec le terrorisme musulman et l’islam
Cette affaire est une nouvelle illustration du soutien implicite des médias français aux terroristes « palestiniens ».
Elle prouve aussi, une fois de plus, que les médias français, plutôt que de dire la vérité, préfèrent faire plaisir aux musulmans « français » en accusant les Juifs.
Elle prouve enfin que les médias français, en connaissance de cause, excitent les musulmans « français » contre les Juifs, par des mensonges délibérés.
En agissant ainsi, les médias français font tout pour que se multiplient les agressions antisémites dans notre pays, et pour qu’éclatent de nouveaux pogroms.
Par leurs mensonges, les médias français représentent la honte de notre pays.
Professeur Franklin
Notes :
1) Le vrai nom de la terre que les journalistes français appellent, mensongèrement, « Cisjordanie » est en réalité, depuis plus de 3000 ans, « Judée et Samarie ».
« Cisjordanie » est un terme colonial, créé en 1948 par la dictature jordanienne qui occupait illégalement ces terres.
« Ce terme est habituellement employé pour la rive ouest du Jourdain et est apparu entre 1948 et 1967 en rapport à la période d’annexion par le royaume que l’on appelait encore à l’époque la Transjordanie. »
Cisjordanie – Dénominations
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cisjordanie#D.C3.A9nominations
2) Sur la haine anti-israélienne et l’antisémitisme très répandus chez les dirigeants politiques de gauche et les journalistes français, voir notre article précédent :
Les socialistes sont coupables de l’antisémitisme musulman en France
http://ripostelaique.com/les-socialistes-sont-coupables-de-lantisemitisme-musulman-en-france.html
3) Profile: Who was Ziad Abu Ein?
http://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/Who-was-Ziad-Abu-Ein-384286
4) Barrière de séparation israélienne – Objectifs de la barrière
5) Barrière de séparation israélienne – Structure de la barrière
6) Dans le Traité de San Remo (1920), « les principales puissances alliées ont confirmé l’engagement contenu dans la Déclaration Balfour concernant la création d’un foyer national juif en Palestine ».
La résolution de San Remo de 1920
Le terme « Palestine » désigne, dans ce traité, l’ensemble du territoire comprenant Israël, la bande de Gaza, la Judée et Samarie, et la Jordanie.
Ce traité est toujours en vigueur aujourd’hui, et l’ONU est garante de son application et de son respect.
7) Turmus Ayya
http://en.wikipedia.org/wiki/Turmus_Ayya
8) British Reporter: Palestinians Prevented Israeli Medic From Aiding PA Official and Convicted Terrorist Ziad Abu Ein
9) On peut voir ici une analyse des images de l’altercation, par le journaliste britannique Tom Rayner de Sky News :
Examining The Footage Taken Before Ziad Abu Ein’s Death
http://news.sky.com/video/1389674/soldier-row-what-footage-shows
10) On peut lire ici un bon résumé des événements :
Les Israéliens n’ont pas tué le « ministre » Ziad Abu Ein: analyse détaillée
11) Ziad Abu Ein, ou comment une manipulation éhontée fait de la mort d’un homme souffrant de cardiopathie ischémique un crime
http://www.desinfos.com/spip.php?article44998
12) Fatah-Conseil révolutionnaire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatah-Conseil_r%C3%A9volutionnaire
13) Qui était Ziad abu Ein le prétendu ministre des implantations ?
http://www.europe-israel.org/2014/12/qui-etait-ziad-abu-ein-le-pretendu-ministre-des-implantations/
Profile: Who was Ziad Abu Ein?
http://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/Who-was-Ziad-Abu-Ein-384286
14) Palestinian Authority Minister: Oslo gave Palestinians the tools to wage the « great Intifada »
https://www.youtube.com/watch?v=HhDEK2miQHc
15) Mahmoud Abbas a été élu « président » de l’Autorité Palestinienne en janvier 2005, pour un mandat de 4 ans.
Depuis, Mahmoud Abbas continue à diriger l’Autorité Palestinienne comme si de rien n’était, alors qu’il n’en est plus « président » depuis janvier 2009, et sans qu’il ne soit question de nouvelles élections.
Palestinian presidential election of 2005
http://en.wikipedia.org/wiki/Palestinian_presidential_election,_2005
16) Arab League Holds Israel Responsible for PA Minister’s Murder
http://english.wafa.ps/index.php?action=detail&id=27271
17) Funérailles du responsable palestinien Ziad Abou Eïn à Ramallah