Claude Goasguen Député UMP, répond à ma lettre au sujet de la censure de Riposte Laïque!

Publié le 12 Novembre 2011

J'avais été ulcéré qu'un député maire de l'UMP se plie aux injonctions d'un Stalinien du Front de gauche et donc, prenant mon plus beau clavier et mes meilleures touches, je me suis fendu d'une lettre acerbe trempée dans l'acide de ma colère noire! Marre de ces apitoiements, assez de ces reculs devant l'adversaire, en terminer avec ces politiques qui refusent d'assumer. (Lire ma lettre ICI). C'est Riposte Laïque qui reçoit la réponse et je suis consterné par les circonvolutions de ce Député-Maire! 

En voici le récit  par Lucette Jeanpierre.

Gérard Brazon

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Riposte Laïque a reçu, hier soir, une mise au point de Claude Goasguen, adressée à notre contributeur Gérard Brazon, qui lui avait écrit personnellement, pour lui manifester son mécontentement. Le maire du 16e arrondissement, en effet, si l’on en croit une lettre parue sur le site d’Alexis Corbière, surnommé Staline-Corbière, avait cédé aux sommations du maire-adjoint du 12e arrondissement, et était intervenu auprès des dirigeants du Bnai Brith pour qu’ils retirent l’invitation faite à Pierre Cassen et Christine Tasin (voir lien ci-dessous).

http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2011/10/12/L%E2%80%99imposture-la%C3%AFque-du-FN-et-de-ses-%C3%A9pigones-doit-%C3%AAtre-d%C3%A9masqu%C3%A9e

Les termes de la lettre sont clairs : Claude Goasguen reconnaît être intervenu pour exiger que le livre « Les assises sur l’islamisation de nos pays », ainsi que ses auteurs, ne soient pas invités au salon littéraire qui se tient, depuis 15 années, dans sa mairie.

Mais dans le courrier que le maire envoie à Gérard Brazon, curieusement, il tente assez piteusement de se défausser.

Voilà ses propos :

Monsieur le député Claude Goasguen à Monsieur Gérard Brazon

Monsieur,

J’ai bien reçu votre lettre remise à ma permanence parlementaire.

Je voudrais vous signaler que ne je ne vois pas très bien ce que « Riposte LaÏque » peut avoir de commun avec le B’nai Brith et par conséquent j’ai demandé au B’Nai Brith de bien vouloir m’expliquer les raisons de cette invitation.

C’est donc le B’Nai Brith et non moi-même qui a décidé de ne plus inviter Pierre Cassen et Christine Tasin et non la démarche de quiconque d’autre, et notamment de Monsieur Alexis Corbière qui aurait tort de se vanter de quoi que ce soit.

Comme vous le savez maintenant, ce n’est donc pas la mairie du 16ème qui organise ce salon mais en revanche, nous organisons nous-mêmes un salon du livre qui aura lieu le samedi 26 novembre de 14 h 30 à 18 h 00 à la mairie du 16ème et j’ai un droit direct de regard sur les invitations à ce salon ;

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes salutations distinguées.

Claude Goasguen

goasguen à brazon (Lire la lettre) 

 Faut-il faire de longs commentaires ? Le maire reconnaît avoir demandé aux organisateurs ce que Riposte Laïque peut avoir de commun avec le Bnai Brith ? A cette question, nous pourrions répondre la défense des valeurs de la République, la laïcité, l’égalité hommes-femmes, la liberté de conscience, la liberté d’expression, le droit de croire ou de ne pas croire, et le refus qu’un totalitarisme politico-religieux ne remette en cause notre modèle civilisationnel. Nous pourrions ajouter que Goasguen ne manque pas d’estomac, puisqu’il avait sollicité, quelques mois auparavant, Christine Tasin et Pierre Cassen pour intervenir aux journées parlementaires de l’UMP sur la laïcité, ce que ces derniers n’avaient pas accepté, sentant que cette initiative tournait en eau de boudin. Mais par ailleurs, nous ignorions que le maire de Paris s’arrogeait le droit de faire subir un examen de passage aux différents auteurs invités…

Claude Goasguen s’est fait lamentablement enfumer par Alexis Corbière. Il s’est couché lamentablement devant les menaces à peine voilées du lieutenant de Mélenchon d’orchestrer une campagne contre lui, si Riposte Laïque, comme l’an passé, était présent à ce salon littéraire. Les articles et coups de téléphone du journaliste du Monde, Abel Mestre, ont probablement pesé dans sa décision. Mais au lieu de reconnaître son erreur, et d’en tirer les conséquences, il se défausse lamentablement, à présent, sur les organisateurs du salon, en leur faisant porter le chapeau, et en tentant une laborieuse réécriture de l’Histoire.

De la part d’un ancien ministre, on aurait espéré davantage de tenue. Nos lecteurs jugeront.

Lucette Jeanpierre

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Politique Française

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