Claire Checcaglini: des méthodes "fascistes" pour infiltrer le Front National.
Publié le 22 Février 2012
Là on touche encore le fond!
Une "journaliste" Claire Checcaglini avance masquée et infiltre, comme elle le dit, le Front National afin de vivre de l'intérieur ce dont manifestement elle déjà convaincue à savoir, que ces dirigeants sont de dangereux fascistes et les militants de doux imbéciles au mieux, des nazis de la pire espèce au pire!
En fait, comme elle est convaincue de ce qu'elle va trouver, elle ne voit rien d'autre! Pour avoir été militant à l'UMP, militant et permanent syndical, j'ai pu entendre dans ces deux groupes, des propos qui lui auraient fait certainement dresser les cheveux sur la tête. Si elle avait pu entendre également, les propos tenus par d'autres militants de syndicats dit de gauche, elle aurait fini par croire que la France est entièrement fasciste!
Je trouve indécent que des gens trouvent intelligent voire courageux d'intégrer un parti masqué afin de produire un article ou un livre pour démolir!
Je trouve honteux de constater que cette femme a pu rencontrer des militants qui lui ont fait confiance alors même qu'ils sont toujours en butte à l'ostracisme et de les trahir.
Je trouve scandaleux et je pèse mes mots que cette femme ait pu probablement provoquer par ses propos pour obtenir de quoi en faire un livre!
A qui fera-t-on croire que des responsables politiques de la trempe de Marie-Christine Arnautu envisageait d'offrir un poste de Vice-président (si c'est vrai) sans s'être assuré que cette femme avait, par son action militante, ses propos en assemblée, ou en groupe, les moyens de tenir ce poste!
Cette femme affirme qu'elle s'est blindée? On imagine cette femme se déguisant pour mieux entendre (ce qu'elle souhaite entendre) et dire ce qu'il faut pour obtenir "le croustillant" qu'elle cherche!
Je lui conseille de faire la même chose dans d'autres partis politiques et elle se rendrait compte que les militants sont des militants et que les propos qu'ils tiennent entre eux, vont souvent au-delà de la ligne politique. Combien de fois ais-je dû recadrer des orientations, des attitudes et des propos tenus par des militants de mon syndicat! Idem en politique.
En fait, cette femme était en charge d'une mission au mieux, (et par qui?) ou d'un retour d'investissements au pire (les droits d'auteurs)!
Sans doute que son livre aura quelques succès mais très sincèrement, je préfère avoir à faire à un militant communiste pur et dur qu'à ce genre de personnes qui me rappelle pour le coup les "heures les plus sombres de notre histoire"! Je n'ai jamais eu de sympathie pour les faux-culs encore moins pour les lâches qui utilisent pour se battre avec l'ennemi, des méthodes de serpillière ! Cette femme n'a vraiment pas de quoi être fière d'elle! Elle se prend pour une héroïne alors même qu'elle a utilisé les mêmes méthodes que les nazis, les soviets, les maoistes pour "infiltrer" les milieux de la résistance!
Gérard Brazon
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La journaliste Claire Checcaglini témoigne dans un livre, Bienvenue au Front - Journal d'une infiltrée, qui sort le 27 février aux éditions Jacob-Duvernet.
Pendant huit mois, cette jeune femme de 35 ans a milité dans les Hauts-de-Seine et a gravi un à un les échelons du parti. Au point même de se voir proposer par Marie-Christine Arnautu, la vice-présidente du FN, de participer aux prochaines législatives, à Paris. Elle est allée à la rencontre de ces personnes dont elle a «toujours profondément méprisé, rejeté l'engagement, des personnes que je n'ai pu voir qu'en tant que potentiels dangers pour la démocratie, qu'ils en soient ou non conscients.» Pour se protéger, elle a changé d'identité, empruntant le prénom et le nom de sa grand-mère. Elle a prétendu être écrivain public, a changé de coiffure et s'est teint les cheveux. À la fédération des Hauts-de-Seine, elle a affirmé vouloir adhérer «parce quela nouvelle présidente du Front national est jeune, dynamique, elle représente une nouvelle génération en politique, mais surtout ne commet pas les impairs de Jean-Marie».
Elle écrit qu'elle se rend compte très vite, comme elle s'y attendait, que la stratégie de dédiabolisation du FN est une façade. Les réunions internes auxquelles elle assiste sont souvent imprégnées d'islamophobie et de racisme. On s'y complait dans des théories complotistes. Celle du complot islamo-pétrolier remporte visiblement tous les suffrages. La force du témoignage de ce livre tient surtout aux multiples portraits de militants, parfois idéologues, comme ce médecin révisionniste ou cet ingénieur «prêt à prendre les armes», mais aussi souvent paumés, à l'image de Gisèle, dévouée corps et âme au FN, qui peine à joindre les deux bouts avec sa retraite de 1000 euros par mois.