Christine Lagarde et la finance islamique. La charia avance non voilée.

Publié le 23 Mai 2011

Le départ involontaire, anticipé et précipité de son Directeur, laisse le FMI sans tête. Les mésaventures judiciaires de l’homme privé, Dominique Strauss Kahn, rendant sa place immédiatement vacante.

Lagarde : Présente ! Présente, présente !

Présente et volontaire, plutôt deux fois qu’une, a immédiatement fait savoir la championne française de la finance dite islamique. On se souvient, qu’il y a quelques mois, elle était en effet montée au créneau, pour vanter ce capital financier si particulier et tellement vertueux…

Elle avait expliqué : que si on faisait de Paris son poste d’observation et sa base stratégique en Europe, on verrait les capitaux vertueux affluer vers les trésoreries de milliers de PME françaises manquant des liquidités nécessaires à leur maintient et à leur développement.

Pour Madame le Ministre, la finance islamique, ce serait donc l’emploi !

Pas plus mais pas moins, la conversion de la rente pétrolière en finance islamique, ce serait l’emploi. On voit sur place, dans sa patrie de naissance, ce que signifie au quotidien le rapport capital travail, lorsque le capital c’est la rente pétrolière convertie en « finance islamique »*1.

En outre, rajoutera notre candidate au poste laissé vacant à la tête du FMI, généreuse, cette brave fille de finance halal allait aussi sauver nos finances locales. Foin de Laïcité, ne nous arrêtons pas à ces détails, la finance halal pourrait venir à l’aide d’institutions régies encore par la loi de 1905. Les budgets des Collectivités territoriales, pourraient ainsi être sauvés de l’asphyxie provoqué par un Etat impécunieux, lourdement endetté et n’ayant plus le droit d’émettre du crédit parce qu’il ne dispose plus des outils de la souveraineté économique ; ceux-ci ayant été transférés à la banque centrale européenne, par l’effet du traité de Maastricht.

Certains s’interrogent, quant à de possibles intérêts divers et croisés qui auraient pu chercher à faire chuter DSK, en utilisant des faiblesses caractérielles déjà bien connus de certains.

Si Christine Lagarde, qui -paraît-il- se voit bien en nouvelle « reine Christine » de la finance institutionnelle mondialisée, prenait possession du siège directorial au FMI, l’offensive de l’OCI marquerait un sérieux point, pour avancer dans la voie de l’extension des domaines d’action de la Charia en faisant incorporer l’halalisation dans les critères des nouveaux plans d’ajustement.

Nous aurons certainement l’occasion de revenir sur cet aspect inquiétant de la nouvelle situation, conséquence directe et prévisible du « crime » de DSK et de sa chute.

Alain Rubin

(1) Les salariés, les exploités surexploités de la finance islamique sont, en très grosse majorité de quasi esclaves de ce capital devenu impérialiste, au sens le plus classique du terme. En effet, il ne se cantonne pas à vivoter et croître dans les limites des frontières des pays de ses possesseurs. Il s’exporte. Il rachète des rues entières, à Paris et ailleurs. Il s’approprie des entreprises, en France et ailleurs, et pas des moindres. Les salariés de ce capital vertueux sont, pour leur très grosse majorité, des sans-droit. Ils s’entassent dans de toutes petites « chambres », à six à tour de rôle, voir plus, par équipes tournantes. Un grand nombre est employé sur des chantiers, où il travaille 365 jours par an, vingt-quatre heures par jour. Ces quasi-esclaves de la vertu faite finance, travaillent pour des salaires dérisoires, à Doubaï et ailleurs. Ils ont droit à l’expulsion immédiate, quand il leur vient, rarement, l’envie malencontreuse d’être un tout petit peu pris en considération.

Beaucoup de ces semi-esclaves de la finance vertueuse sont employés à construire les nouvelles pyramides et les Sphinx de la munificence vertueuse. De nombreux autres sont asservis, à servir chez ces Maîtres vertueux qui leur contestent toute prétention à disposer du moindre droit… Vous me direz que je parle dans le vide, que notre génie de Bercy-village n’ignore rien de tout cela, et que, pourtant, elle n’en continue pas moins à nous vendre sa salade défraîchie et à nous débiter ses odieuses sornettes.

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Politique Française

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