Bilan de l'opération militaire israélienne, tandis que les gazaouis fêtent..la défaite.
Publié le 22 Novembre 2012

A bout de force, et à bout de munitions, les organisations terroristes, comme à leur habitude proclame la victoire de la défaite. La population gazaouie manipulée fête la victoire, les chefs l’ont en travers de la gorge…l’Iran aussi…
Les iraniens, furieux du cessez le feu, vont tenter désormais, de torpiller cette « trêve ».
Rappelez-vous,
Avant l’opération israélienne pour la défense de ces citoyens contre la barbarie terroriste, en Syrie, l’opposition a fait de grands pas en avant, reconnaissance d’un ambassadeur à Paris, soutien incontestable des Etats-Unis, et autres occidentaux, bref, une catastrophe pour les iraniens.
Le Hezbollah étant impliqué très largement dans la crise syrienne, ne pouvait en aucun cas assurer la dissuasion. La mission a été donnée à Gaza. L’élimination de l’archi-terroriste Jabari est tombée à Pic.
Pendant une semaine et demi, les yeux de tous étaient rivés sur l’escalade commanditée par l’Iran et la Syrie, entre les groupes terroristes de la bande de Gaza, et Israël.
Pendant ce temps en Syrie, les massacres continuaient. Les propos de Khameneï, le guide suprême iranien, et ceux de Nasrallah du Hezbollah, sont quasi passés inaperçus. Et pourtant …
Les organisations terroristes n’ont d’autre choix que de montrer qu’ils sortent victorieux d’une guerre qu’ils ont perdu et persuadent les gazaouis que la victoire est là et bien là.
Ils proclament le 22 novembre, comme une journée nationale de la victoire. Tellement joyeux, que des friandises sont distribuées, et les tirs de Kalachnikov fusent en l’air et pas qu’en l’air. Résultat de la fête, un mort et plusieurs blessés par balles.(agence Maan)
Khaled Meshaal exilé à Doha (Qatar), personna non grata à Gaza, et en conflit ave les iraniens, est sorti de son silence, et entend bien revenir sur le devant de la scène, ce qui exacerbe bien sur Hanyeh et Zahar du Hamas les grands perdants de ce conflit. Il a remercié l’Iran, pour avoir armé et financé les Gazaouis en dépit de divergences dans la crise syrienne.
La zizanie au sein des frères musulmans égyptien, ne manque pas non plus, « L’Iran, l’Egypte et l’organisation libanaise le Hezbollah sont en mesure d’éliminer ensemble Israël, a estimé un des chefs du parti égyptien Frères musulmans. ».
Si les chefs des organisations terroristes manipulent leurs populations et leur font croire à une victoire, les responsables l’ont tout de même en travers de la gorge.
L’Iran qualifie l’opération anti-terroriste israélienne « d’acte d’une agression sauvage contre le peuple accablé palestinien ».
Donc,
Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a exprimé hier le soutien de son parti aux dirigeants des factions terroristes et a appelé les pays arabes à ouvrir leurs frontières et à envoyer des armes aux « habitants » de l’enclave pour qu’ils puissent se défendre.
Comme en Syrie, la guerre Chiite-sunnite, va prendre de l’ampleur dans la bande de Gaza. La visite de l’émir du Qatar, puis du premier ministre égyptien, a laissé un goût très amer aux iraniens.
Et Khameneï d’être inquiet….
Propos relevés par .ncr
Voici ce qu’il déclare.. La Syrie est le maillon qui relie la résistance dans la région et la répression est naturelle.
Khamenei redoute de voir l’Armée syrienne libre armée, le guide suprême des mollahs, a souligné une fois de plus l’importance de la Syrie dans la politique d’exportation du terrorisme et de l’intégrisme du régime.
ll n’a pas caché qu’il redoutait que l’ASL et les opposants syriens puissent recevoir des armes. Il a reconnu que la chute de Bachar Assad bouleversera le front régional et stratégique de défense du régime des mollahs. Il a assuré que l’on veut « détruire la Syrie qui est le maillon reliant la chaine de la résistance dans la région voisine du régime sioniste usurpateur ».
Redoutant l’avancée de l’ASL, il a déclaré : « Pour résoudre la crise syrienne, il faut empêcher l’envoi d’armes dans ce pays. »
C’est avec une insolence absolue qu’il a jugé naturelle la répression sanglante de la population sans défense de Syrie, estimant que « comme dans tout pays qui voit des opposants étrangers s’armer, il est naturel que le pouvoir en place réagissent contre eux. »
Khamenei qui dirige le massacre de la population syrienne perpétré par ses pasdaran et agents en civil, et qui joue le parrain du dictateur Assad, a ajouté : « Si les opposants en Syrie abandonnent les armes, il sera alors possible de demander au gouvernement de les entendre et de leur permettre de faire connaitre leur position. » (Télévision du régime, 19 novembre)
Le 18 novembre également, Salehi, le ministre des Affaires étrangères des mollahs, a estimé dans des menaces stupides à demi couvertes que « l’envoi d’armes au mouvement du peuple syrien « réduira à néant la stabilité de la région et augmentera les risques de terrorisme ».
Dimanche 18 novembre, réagissant à la réunion de Doha et aux progrès de la coalition des forces de la résistance syrienne et de l’ASL, le régime des mollahs a rassemblé un groupe de ses mercenaires à Téhéran pour trouver un moyen d’empêcher la chute d’Assad.
Le pouvoir terroriste en Iran qui tue sans distinction chaque jour hommes, femmes, enfants et vieillards sans défense en Syrie, a osé intituler cette réunion « non à la violence, oui à démocratie », réunion dénoncée par l’ensemble des pays de la région.
L’Iran a bien compris, qu’en tentant d’empêtrer Israël pour faire diversion sur le dossier syrien, cela lui permettait de tenter de consolider ses positions en Syrie au moins pendant une semaine et demie.
Le but de l’Iran « vietnamiser » l’ennemi « sioniste » pour réduire sa liberté d’action dans le conflit régional qui reste inéluctable.
Les occidentaux qui cette fois semblent avoir compris la manœuvre, au risque de se faire passer pour des soutiens actifs du Hamas, ont rendu l’Iran responsable de son rôle nuisible dans la région.
Le Qatar et autres, en première ligne dans la fourniture des armes aux rebelles syriens et aujourd’hui financiers privilégiés auprès du ‘Hamas, obligent les iraniens à intervenir, quitte à faire des erreurs, et à cafouiller comme on l’a vu ces derniers temps. C’est là que Meshaal ressort à point nommé.
La Syrie et Gaza, théatres d’une guerre fratricide entre les frères ennemis chittes et sunites où les populations civiles syriennes et gazaouis sont les dernières des préoccupations.
Coup foireux à Gaza, prochaine carte, la Jordanie ? (Lire la Jordanie – prochaine terre de Jihad)
Rédaction israel-flash
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