BEDOS contre MORANO : match nul, très nul. Par Lucie Clavijo
Publié le 15 Octobre 2013
Par Lucie Clavijo
A petit évènement, petit article. Guy BEDOS a agressé verbalement et pauvrement Nadine MORANO. Je ne suis pas là pour la défendre, elle est assez grande pour cela et son avocat s’en chargera.
Mais c’est cette insulte si pauvre qui pose des (petites) questions.
- celle de la liberté d’expression. Même si quelqu’un n’a rien d’intéressant ou d’intelligent à dire, c’est son droit de l’exprimer librement. Après, personne n’est obligé d’écouter ou d’adhérer. Et encore moins d’aller payer pour ça.
- BEDOS n’est plus qu’un histrion décati aussi amusant qu’un discours de feu le Soviet Suprême. Insulter grossièrement une femme politique c’est son droit, mais ici, il est d’une médiocrité à pleurer. Si BEDOS avait quelque chose à dire contre MORANO, politiquement, il avait le choix.
Son insulte montre la vacuité de son raisonnement comme de son prétendu humour.
- MORANO pourrait prendre cela, pour ce que c’est : un crachat lancé par un comique aigri et vieillissant, et plus très amusant. Mais qui s’attaque courageusement à une femme. Et puis être traitée de « c….e » par BEDOS, c’est presque valorisant !
Tous les deux croient se faire de la pub, ils ne font qu’ennuyer profondément.
On aimerait que BEDOS et MORANO unissent plutôt leurs forces, puisqu’il leur reste encore pour s’invectiver et procédurer, pour défendre les femmes. Les autres, les sans-noms, les sans grades, et même les sans-religion !
Celles qui se font traiter de putes, de chiennes, d’impures, de salopes…. ; j’en passe et pas les meilleures, puisque cela va jusqu’au viol, simplement parce qu’elles n’ont pas mis un voile sur la tête, ou portent une jupe, ou ne sont pas assez soumises.
Celles qui ne peuvent plus sortir tête nue dans certains quartiers, car cela devient carrément dangereux.
Mais il est vrai qu’il est plus facile pour un BEDOS d’insulter une MORANO, et pour une MORANO de porter plainte contre un BEDOS…. que de s’unir dans un vrai front républicain, celui qui protègera enfin les femmes contre la folie et la mauvaiseté d’hommes au cerveau aussi bouché par la religion, qu’une cuvette de WC à l’abandon !
Le vrai front républicain, celui que le peuple attend désespérément, c’est celui qui garantira la vraie liberté d’expression dont nous avons tous besoin pour bâtir l’avenir, et assurer la liberté comme la sécurité des femmes.
Après, on peut s’en dire 4 et on doit être capable de l’entendre.
Arrêtons de jouer les bourgeois bien pensants, politiquement corrects et tellement à coté de la réalité du monde, du vrai. Celui où il y a du sang, des larmes, des coups, des abandons, de la faim et de la douleur.
A bon électeur, salut !
Lucie Clavijo