Banlieues : et si on essayait le bulldozer ? Par Joris Karl - préface Gérard Brazon
Publié le 10 Mai 2013
Après avoir traversé ces banlieues il y a peu, ce n'est pas le Karchër qu'il faut passer mais bien le Bulldozer. Ces banlieues sont des nids, des centres, des viviers qui débordent de par l'entrée massive d'immigrants en incapacité de fait, de s'intégrer. Même s'ils le voulaient, ils ne le pourraient pas.
Ces banlieues sont autant de sources de pollution branchées en permanence sur des informations non françaises, non républicaines, non citoyennes. La France est perçue comme l'ennemi même par celui qui né en France et les associations droits-de-l'hommistes ne font rien pour calmer les choses bien au contraire! Ils sont tous d'ailleurs et musulmans avant d'être Français! C'est l'expression Français de papiers qui colle le mieux à cette situation.
Les immigrés ou enfants de l'immigration qui vivent là, ne vivent plus sur le territoire de la République mais chez eux à travers Al Jezira qui leur explique chaque jours la fierté qu'il y a de ne pas être français d'abord mais soldat de l'islam avant tout.
Gérard Brazon
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Au cours d’une conférence sur le logement à Rozay-en-Brie (Seine-et-Marne), Marine Le Pen a déclaré ce mardi qu’il était« impératif d’organiser la destruction des cités construites dans les années 55-70 » pour les remplacer par « un habitat de taille et d’esthétique traditionnelles ».
C’est une option radicale qu’envisage la présidente du FN si elle arrive au pouvoir : ni plus ni moins raser les banlieues. Phrase choc. Rêves de HLM éventrées. Une sorte de gigantesque plan Haussmann version XXIe siècle !
Hideux alignements de barres, myriades de cages d’escaliers puantes transformées en repaires à racaille, kosovos miniatures où les forces de l’ordre ont pour consigne de ne pas faire de vagues… Voilà ce que sont désormais les banlieues, des cages à lapins glauques vérolées de paraboles, vivant en sécession de l’Occident. Construits à l’origine pour offrir le confort moderne à la classe ouvrière qualifiée, les « grands ensembles », où habiter était un privilège, sont devenus de véritables enclaves étrangères, moches et violentes à force « d’auto-dégradations ». Depuis surtout que, succédant à une brève période de mixité, un rapide remplacement de population se produisit dans les années 80.
Ensauvagement généralisé, économie souterraine officieusement tolérée par l’État… Ces cités grises, taguées et bétonnées, filles maudites des Trente Glorieuses, hantent notre société depuis maintenant un demi-siècle. La politique du bulldozer est-elle la solution ? Alors il faudra sûrement l’accompagner d’un défilé de char d’assaut…
Imaginant « l’après », Marine Le Pen voudrait que l’habitat post-banlieues soit enraciné dans « la culture de la région ». « Vous n’allez pas mettre une maison alsacienne en Bretagne, une maison bretonne en Provence et une maison provençale en Alsace. » Interrogée sur ce fameux département, elle a répondu qu’en Seine-Saint-Denis, « il y a moins de culture architecturale que dans d’autres régions, mais on peut déjà éviter de (lui) donner une architecture traditionnelle de bétonnage, parce qu’en fait, c’est ça le problème ».
Dans les heures qui ont suivi, ces propos ont suscité des réactions moqueuses ou indignées chez les âmes bien-pensantes de la gauche bobo qui, comme chacun sait, adorent les banlieues (surtout en photo). L’obscur Stéphane Troussel, président PS du conseil général du 93, s’est lancé dans une diatribe un peu alambiquée : « Non, l’histoire de l’architecture ne s’est pas arrêtée aux huttes gauloises (sic) ! En proposant de détruire les cités pour les remplacer par un habitat traditionnel, on atteint un niveau rare de bêtise, d’incompétence et de violence, sans doute (Marine Le Pen) n’a-t-elle jamais entendu parler de Le Corbusier 1 ou de Niemeyer 2. Peut-être pourrions-nous résoudre aussi la question énergétique en revenant au silex et au feu de bois. » Avec de tels adversaires, Marine « Haussmann » Le Pen peut dormir tranquille !