Amnesty International collabore avec des djihadistes et menace les droits humains
Publié le 16 Mai 2011
Toute organisation qui se laisse infiltrer par les islamistes finit par pourrir de l'intérieur et perd sa crédibilité. C'est ce qui arrive à Amnesty, en raison de graves erreurs de jugement de dirigeants irresponsables qui, par crainte lâche d'être qualifiés d'islamophobes, sont allés jusqu'à traiter des partisans des talibans de défenseurs des droits humains.
Terry Glavin, auteur, journaliste et professeur associé à l'Université de Colombie-Britannique, consacre un billet sur son blogue à ces développements effarants. Il conclut en invitant les Canadiens qui font des dons à Amnesty à plutôt soutenir un organisme d'aide aux victimes des atrocités commises par les amis d'Amnesty.
«...les services d'Amnesty à Cage Prisoners ... entachent de manière fondamentale l'image d'intégrité d'Amnesty International, et, pire encore, ils constituent une menace pour les droits de l’homme ». - Gita Sahgal, licenciée par Amnesty après avoir sonné l'alarme
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Cela dure depuis bien trop longtemps. Maintenant, c’est allé trop loin.
Amnesty International (AI) a persisté à se prostituer avec Cage Prisoners, un groupe de façade pour les fans des talibans et les adeptes d'Al Qaida qui se présente frauduleusement comme un groupe de défense des droits humains, et ce, malgré l’opposition de ses instances internes, et au grand embarras de ses partisans les plus à cheval sur les principes.
Après deux années à tenter d’amener ses patrons à la raison, Gita Sahgal, directrice de l’unité sur la discrimination sexuelle d’Amnesty International, a décidé qu'elle en avait assez. Ce week-end, elle a sonné l’alarme. Elle a remis au Times de Londres son appel du 30 janvier à ses patrons, qui postule une évidence : Cage Prisoners use et abuse des services d'Amnesty International ; les services rendus « entachent de manière fondamentale l'image d'intégrité d'Amnesty International, et, pire encore, ils constituent une menace pour les droits de l’homme ». Le comportement d’AI a été motivé par sa peur lâche d'être qualifiée d’islamophobe. Un autre fait grave : « Partager une plate-forme avec les plus célèbres partisans des talibans de Grande-Bretagne, que nous traitons comme des défenseurs des droits humains, est une grossière erreur de jugement. »
Aujourd'hui, Amnesty International a relevé Gita de ses fonctions.
Si vous voulez des explications vides et hors de propos sur le comportement d'Amnesty International, vous les trouverez ici. Pour une description de la manière dont Amnesty International a débuté sa chute vertigineuse avec des islamistes cinglés il y a cinq ans, Nick Cohen s'avère, comme d'habitude, incontournable. Comme le souligne Martin Bright dans l’édition d’aujourd’hui duSpectator : « C’est Gita Sahgal qui devrait être le chouchou de l'establishment des droits de l'homme, pas Moazzam Begg. »
Moazzam Begg de Cage Prisoners, un admirateur des talibans qui s’est empressé d’aller en Afghanistan lorsque les talibans étaient au pouvoir avant 2001, est un ex-détenu de Guantanamo ; en 2007, il était un collaborateur d'Omar Farouk Abdulmutallab, le terroriste qui avait caché des explosifs dans son slip, au moment où Omar était président de la Société islamique de UCL (il est le quatrième ex-président de la Société islamique de UCL à être inculpé de terrorisme en quatre ans). Moazzam et Omar sont plus que de simples connaissances de l’imam d’Al Qaïda Anwar al-Awlaki, un yéménite né aux États-Unis, ancien professeur d'Omar (et, ne vous en déplaise, l’ancien confesseur du tireur de Fort Hood). Ici vous avez Moazzam qui baratine Anwar, et Anwar qui remercie Cage Prisoners pour son aide.
Les fatwas d’Anwar appelant à assassiner le caricaturiste danois Kurt Westergaard n'ont pas encore atteint leur cible, mais ce fut proche. Après la visite de Westergaard au Canada l’an dernier, un Canadien vivant à Chicago a été accusé de complot en vue de le tuer. Tahawwur Hussain Rana, et son copain David Coleman Headley, font aussi face à des accusations d’avoir contribué à préparer le massacre de Bombay qui a fait 166 morts en 2008. Et selon le propre témoignage d'Omar au FBI, c’est Anwar al-Awlaki lui-même qui lui a enjoint de faire sauter un avion de ligne le jour de Noël.
En même temps que le gratin d’Amnesty International faisait la promotion de Begg et de Cage Prisoners et leur offrait ses services, Begg et Cage Prisoners faisaient la promotion d’Anwar al-Awlaki et lui offraient des services. Et ce n'est même pas la moitié de l’histoire.
Ça suffit. Amnesty International a longtemps été tributaire de la confiance, de la bonne volonté et de la générosité des esprits libéraux, des défenseurs des libertés publiques, et des gens de conscience de toutes tendances politiques qui ont été heureux de lui envoyer leur argent. Ces gens devraient cesser de le faire.
Pas un sou pour AI jusqu'à ce que Gita Sahgal soit réintégrée dans ses fonctions et qu’Amnesty coupe tous ses liens avec des fraudeurs comme Cage Prisoners et Moazzam Begg.
En attendant, si vous voulez investir directement un peu d'argent pour libérer des personnes de l'esclavage et obtenir des résultats immédiats, vous serez heureux de savoir que vous pouvez aider à délivrer les femmes d’Afghanistan des cachots de l'obscurantisme et de l'analphabétisme. Vous pouvez le faire en soutenant le travail de Ehsanullah Ehsan et du Centre communautaire afghan-canadien à Kandahar.
Vous pouvez faire un don dès maintenant, sans quitter votre ordinateur, et le Canadian International Learning Foundationva même vous remettre un reçu pour fins d’impôt.
Source : No Support For Amnesty International Until It Reinstates Gita Sahgal, Cuts Jihadist Ties, par Terry Glavin, 7 février 2010 Traduction Poste de veille