Tandis que nos "français de papiers" brûlent nos symboles nationaux, crachent sur la France, ils ne regardent pas du côté de l'Algérie, leur pays de coeur. Leur vraie patrie au fond. Il est certain que dans ce pays, ils ne pourraient pas se permettre de faire ce qu'ils font chez nous. A l'iverse, des vrais démocrates algériens se mobilisent et veulent faire un rassemblement à Paris. Cette capital tant honnis des "français de papiers"! Allez comprendre...
Gérard Brazon
Les familles des disparus appellent à un rassemblement à Paris
Le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), dans un communiqué rendu public jeudi 19 août, appelle à un rassemblement mercredi prochain devant l’ambassade d’Algérie à Paris. Les familles de disparus entendent ainsi dénoncer l’interdiction qui frappe depuis le 4 août leur traditionnel rassemblement hebdomadaire à Alger. « Chaque mercredi à Alger, les mères et les proches de disparus se rassemblent depuis 12 ans pour demander Vérité, Justice et Réparation pour les disparus des années 1990. Ce rassemblement hebdomadaire, devenu symbole de revendication et de résistance, a subitement été interdit le 4 août 2010 », précise le communiqué.
« Depuis, chaque semaine, les familles de disparus tentent de maintenir leur sit-in. Les rassemblements des 4, 11 et 18 août ont été dispersés, les deux premières fois dans une violence inouïe, et se sont soldés par des arrestations de proches de disparus et de militants des droits de l’Homme », ajoute la CFDA qui dénonce une nouvelle fois les prises de position de Farouk Ksentini. « Le Président de l’institution nationale des droits de l’Homme (CNCPPDH), dans ses déclarations à la presse, indique avoir lancé lui-même l’interdiction du rassemblement, affirmant que les familles de disparus ont dépassé les limites. Les familles de disparus restent ainsi sans recours face au mépris et à l’arbitraire », souligne le communiqué.
Pour la CFDA, l’interdiction du rassemblement hebdomadaire des familles de disparus constitue un signe inquiétant. Elle « confirme que l’Algérie a encore un long chemin à parcourir pour parvenir à une solution juste et adéquate à la question des disparus. Malgré les innombrables démarches constructives des associations de familles de disparus, l’Algérie en est toujours au stade du déni et de l’amnistie des criminels au détriment de la Vérité et de la justice. Les autorités refusent catégoriquement de mener des enquêtes sur le sort des disparus », précise le communiqué.