Affaire DSK : et si Nafissatou Diallo avait menti ? Première contre offensive...
Publié le 22 Mai 2011
source: Seneweb.com
Affaire DSK : et si Nafissatou Diallo avait menti ?
-Elle est entrée aux Etats-Unis avec des papiers ghanéens
-Blake Diallo n’a aucun lien de parenté avec Nafissatou
-Elle n’a qu’une sœur aux Etats-Unis, Dieynaba
Qui est Nafissatou Diallo, la femme qui a fait tomber Dominique Strauss Kahn, un des hommes les plus puissants de la planète ? De la crédibilité de cette femme, de la justesse de son témoignage dépend l’avenir du désormais ex directeur général du Fmi, obligé de démissionner, contraint de renoncer à une carrière politique prometteuse, confronté à des accusations qui risquent de le maintenir en prison le reste de sa vie. Selon l’accusatrice, DSK est un être barbare qui s’est jeté sur une femme sans défense, l’a violée à deux reprises, dans son lit et dans sa salle de bain, la contraignant à une fellation sans que, pendant ces longues et interminables scènes, elle ne puisse, ni crier, ni s’enfouir. Mais plus on se pose des questions sur celle qu’on a d’abord appelée Ophelia, plus des zones d’ombre persistent, notamment sur son passé.
Les tabloïds américains ont indiqué qu’elle habitait un immeuble du Bronx souvent réservé aux personnes malades du Sida. Sur la boîte postale du numéro correspondant au troisième étage figure le nom d’une autre dame. De quoi susciter des interrogations sur la véritable identité de cette femme, que la police new-yorkaise garde jalousement secrète.
Selon des informations que nous avons pu obtenir de sources bien informées, Nafissatou Diallo, 32 ans, aurait obtenu la résidence permanente aux Etats-Unis, en demandant le statut de réfugié pour des raisons humanitaires. Elle aurait donné comme prétexte le fait qu’elle devait être mariée de force dans son pays, la Guinée, pays où les peuls sont persécutés par un dictateur sanguinaire, où se pratique encore l’excision, où le fait d’avoir un enfant sans père pouvait donner cours à toutes les formes de persécution. Seulement, des personnes qui connaissent bien la belle femme longiligne lui attribuent la nationalité sénégalaise, et non guinéenne. Ce serait pour éviter que tombent les raisons qui lui ont fait obtenir le statut de réfugié et des questions sur sa moralité, que ses plus proches persistent, pour dire qu’elle est de nationalité guinéenne. S’il s’avère que Nafissatou Diallo est de nationalité sénégalaise, c’est toute la crédibilité de son témoignage qui tombe.
Or, nous sommes en mesure d’affirmer que bien que ses parents soient d’origine guinéenne et apparentés à Cellou Dalein Diallo, Nafissatou Diallo est une sénégalaise qui a peu d’attaches dans ce pays.
Elle est arrivée aux Etats-Unis et pour rendre son histoire de persécution crédible, a déclaré à l’immigration américaine qu’elle s’était enfuie de la Guinée pour s’établir au Ghana, dont elle a obtenu la citoyenneté. C’est la nationalité qui figure sur sa carte de résidence permanente. Ce que nous pouvons attester de façon formelle, malgré ses dénégations, c’est que l’homme identifié comme étant son frère, auteur du premier témoignage sur Nafissatou Diallo, celui qu’elle aurait appelé en premier pour éclater en sanglots après son double viol, n’est pas guinéen, mais bel et bien sénégalais. Blake Diallo est fils de Diallo greffier, un notable bien connu, établi au quartier Nema de Ziguinchor, d’où il est originaire. Une partie de la famille a par la suite migré à Dakar, au quartier Castors. Blake porte le nom d’un ancien ambassadeur américain à Dakar, ami de son père. Blake Diallo, autre information que nous pouvons donner avec certitude, n’a aucun lien de parenté avec Nafissatou Diallo. La victime présumée n’a qu’une sœur aux Etats-Unis, qui s’appelle Dieynaba. Nous pouvons ajouter de manière formelle, que celle qu’il prétend être sa sœur ne l’a jamais appelé le jour de son agression.
Contrairement à ce qu’il affirme dans une Interview accordée aux médias américains et français, il n’a jamais fait 15 ans en France avant de s’établir à New York. L’homme âgé de 42 ans a quitté directement Dakar pour les Etats-Unis, où il a vécu sans papiers, avant de se marier une seconde fois avec une américaine. Il était en train de s’affairer pour la construction d’un campement touristique au Cap Skirring, au Sud du Sénégal, où son père, greffier prospère aujourd’hui décédé, possédait un terrain en bordure de mer. Depuis quelques jours, l’homme a abandonné les costumes et le style mondain, pour ne s’habiller qu’en tenue traditionnelle guinéenne. Sur son profil blackplanet.com, il précise pourtant qu’il est de nationalité sénégalaise. C’est pourquoi, dès le début de l’affaire, des sénégalais établis dans le quartier Noir de New York, Harlem, ont vite indiqué que la victime de Dominique Strauss Kahn était une sénégalaise, quand bien même les médias français maintenaient qu’elle était d’origine ghanéenne.
Cette nouvelle lumière apportée sur l’identité de cette femme jette une ombre de doute sur son témoignage, sur lequel s’appuie désormais toute l'accusation.
Les avocats de Dominique Strauss Kahn ont changé de fusil d’épaule, en indiquant désormais que la femme était consentante dans cette affaire, et que Dominique l’infidèle n’est pas le Strauss Kahn barbare que les médias d’information en continu passent en boucle. Et si l’un des plus grands stratèges économiques de la planète, considéré comme un des français les plus brillants, s’était fait piéger, non pas par une quelconque organisation, mais par Naffissatou Diallo elle-même ? Aurait-elle voulu se faire un matelas financier sur les couches d’un homme volage facile à compromettre ? Nafissatou Diallo jure qu’elle ne savait pas qui était cet homme, un des plus médiatisés du monde. Après avoir appelé la police de New York pour accuser Dominique Strauss Kahn, elle a donné un détail compromettant à la police. Sur la poitrine de celui qui était jusqu’ici un des hommes les plus puissants de la planète, elle avait laissé des empreintes : la marque de ses griffes. Avait-elle calculé son coup ? Dans une communication avec sa sœur faite à partir d'un lieu secret, dans la journée d’hier, Nafissatou Diallo se plaignait de douleurs aux sein, elle aurait été griffée par Dominique Strauss Kahn. Le problème est que ceux qui connaissent l’ex directeur du Fmi sont catégoriques, il ne laisse pas pousser ses ongles. Il les mange toujours.
SJD