52 Imams algériens, une voilée au BTS. France, ou est ta laïcité?
Publié le 5 Juin 2010
Riposte-Laïque: vendredi 28 mai 2010, par Chantal Crabère
Est-ce que par hasard nous ne serions pas en train de nous acheminer progressivement, vers une algérisation de la France ? Nous avons eu d’abord l’apparition de la carte de France avec le drapeau algérien sur les tee-shirts que portent les jeunes, vraisemblablement de nationalité française ou double, nous avons eu, ensuite, les drapeaux algériens brandis dans les stades avec huées de l’hymne national français, puis on a décroché et brûlé le drapeau français de la mairie de Toulouse pour le remplacer par le drapeau algérien, et qu’ont dit certains de nos élus ? Amusement de jeunes, surtout ne nous affolons pas ! Beaucoup se cachent la tête dans le sable… Parallèlement à ces signes inquiétants, les mosquées sortent de terre et poussent comme des champignons, et on assiste à de drôles de choses pour les financements ou lors des inaugurations, poses de la première pierre etc.. Qui est invité, qui se presse à la truelle pour mettre un peu de ciment (halal ? ) aux pieds de ces édifices du fameux « islam de France » et dire : « j’y étais j’y étais » ?
Qui a-t-on remarqué, le jour de la pose de la première pierre de la mosquée de Marseille, aux côtés des élus locaux Jean Claude Gaudin, Jean-Noël Guérini et, Michel Vauzelle l’élu socialiste de la plus grande région musulmane de France ? Dalil Boubakeur et Monsieur Missoum Sbih ambassadeur d’Algérie.
Que signifie cette présence ? Auparavant il y a eu d’autres inaugurations avec un personnage d’Algérie plus important encore, à savoir Monsieur Bouabdallah Ghlamallah invité d’excellence, présent à Tours, Toulouse, Istres, Fourquières les Landes. Aujourd’hui nous parvient d’Algérie cette nouvelle : Monsieur Bouabdallah Ghlamallah, le ministre du culte algérien veut envoyer en France 52 imams algériens !
La suite ICI
Ainsi parle la loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux à l’école. Traduisez : j’interdis, mais je permets ! Et comme je tiens à masquer l’énormité de cette contradiction, je me contorsionne, dans l’espoir de ne point froisser telle ou telle susceptibilité, surtout si elle relève de la communauté musulmane !
Voilà pourquoi la candidate en question pourra porter le voile islamique dans un cadre hautement laïque, à la condition toutefois de « se soumettre aux règles d’organisation de l’examen, qui visent notamment à garantir le respect de l’ordre et de la sécurité, à permettre la vérification de l’identité des candidats ou à prévenir les risques de fraude ». Concrètement, « l’étudiante devra enlever son voile pour permettre la vérification de son identité ». Dernière précision : « Ce contrôle devra être effectué par un personnel de sexe féminin, dans une salle fermée, à part de la salle de composition ».
Devant ce luxe de précautions, d’aucuns applaudiront à grands cris, saluant, en l’occurrence, une marque indéniable d’ouverture d’esprit, ou encore l’apprentissage on ne peut plus salutaire du vivre-ensemble ! D’autres, au contraire, seront furieux de constater un manquement de plus au principe de laïcité – qui ne cesse d’être malmené depuis l’affaire de Creil, en septembre 1989, où trois collégiennes sont arrivées voilées dans leur établissement scolaire.
Parmi ces mécontents, Bruno Henry, du SNES, déclare : « Si on commence à proposer des modalités différentes pour chaque élève, il y a problème. Je suis très surpris qu’on accepte ça. Notre position est très claire : il faut respecter l’équité et la laïcité. Cette décision du rectorat remet en cause beaucoup de choses ».
LIRE LA SUITE ICI