Affaire de Bagnolet: Remettre les pendules à l'heure devient nécessaire...
Publié le 11 Août 2009
De nouveau une remise en cause du travail de la Police.
De nouveau des émeutes et des dégradations dans une Cité comme à Bagnolet aujourd’hui dont le Maire communiste, qui connaît bien sa cité, n’a pas eu le courage de dire la vérité : à savoir que la Police n’y est pour rien. Sauf à accepter que plus jamais la Police ne réponde à des appels au secours de résidents fatigués des « incivilités » (comme ils disent) et qui sont usés des règles et de la terreur que font régner des bandes de « djeunes ».
De nouveau, le même discours lénifiants sur « ces jeunes défavorisés issus des cités et de la misère et bla bla et bla bla ».
Par contre, pas un mot de plus lorsque c’est un policier qui se fait tirer dessus ou blesser gravement. Des contrôleurs insultés, des hommes représentant d'une manière ou d'une autre une autorité se faisant traiter de batard et d'enc... tout au long de leur mission de service public.
Pas de manifestations pour soutenir des pompiers tombant dans un piège.
Rien sur les médecins qui ne veulent plus monter dans les Cités sans être « couvert ».
Par contre, un torrent de compassion pour des forcément jeunes (même quand ils ont 25 ans) qui fuient des policiers et se tuent. Un orage de jeunes en colère pour dénoncer la justice et en général tout ce qui touche à l’autorité.
Des parents en larmes et hurlant de douleur la perte de leur fiston qui était gentil, doux, aimable, sans histoire bien sûr, hormis qu’il était connu des services de police pour des menus délits et autres petits vols sans gravité ! Mais même cela, est contesté, c’est de la persécution policière évidemment !
Alors, des familles prennent le temps de manifester alors qu’ils n’avaient pas le temps de s’occuper des leur progénitures auparavant. C’est pas nous, c’est pas les djeunes, c’est la police, l’autorité, le Maire, le Président de la république, le Pape !
Nous, les parents, nous n’y sommes pour rien si notre gamin s’est tué au volant d’une voiture, au guidon d'une moto avec laquelle il ne pouvait pas rouler.
Si le droit à l’erreur policière ou l’abus judiciaire ne peut pas être acceptés, la société républicaine ne peut pas, non plus, accepter que plus de 600 cités soient hors république et sous la coupe de minorités qui terrorisent l’ensemble d’une population.
Les français commencent doucement à sortir de la culpabilisation envers cette jeunesse qui n’est pas satisfaite de son sort, qui est souvent peu instruite, mal préparée au travail et à ses règles et qui refuse de se plier, le plus souvent, au bien vivre ensemble en société.
Je conseille à ceux qui ne comprennent pas ce discours d’aller séjourner plus d’une demi-heure dans une Cité. Que ce soit à la Caravelle de Villeneuve la Garenne ou les Luth à Gennevilliers sans compter, les cités du 93 de Villepinte que des imbéciles, animateurs de radio et de télé singeant les « djeunes », appellent le 9-3.
Je fais globalement confiance à la Police car je sais et connais le travail très dur qu’ils font, le plus souvent la peur au ventre sachant que rien ne leur sera épargné y compris et surtout par leur hiérarchie tétanisée par l’effet médiatique et politique. La trouille lorsqu’ils partent sur des appels au secours ou en interventions dans les banlieues et reçoivent des coups de feu.
Je soutiens les Pompiers qui partent « au feu » et se ramassent des pierres alors qu’ils sont là pour sauver des vies et des biens!
Les familles de Policiers et de Pompiers ne manifestent pas eux. La société non plus. Seules, les familles responsables de l’éducation des mômes manifestent et réclament, si ce n’est le prix du silence, au moins des excuses pour des gosses qui se sont tués seuls en fuyant les forces de l’ordre !
Quelque chose ne tourne pas rond dans cette société !
Gérard Brazon
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