Politique: Provocations racistes en France.
Publié le 11 Janvier 2009
Marée Humaine (sic) selon le Figaro !
Entre 30.000 selon la police et 100.000 personnes selon les organisateurs ont défilé samedi à Paris pour soutenir les Palestiniens à Gaza.
De grands draps aux couleurs palestiniennes cachent les quelques drapeaux tricolores qui fleurissent au sein du cortège, au milieu des pancartes des associations, syndicats et partis politiques de gauche (LCR, PCF, Sud, Solidaires, le Mrap…) bien disséminées dans la foule. Les pancartes annoncent elles-aussi la couleur :
«Israël, t'es foutu, les Musulmans sont dans la rue !»,
«stop aux massacres à Gaza !»,
«ONU, Sarkozy, Obama, complices d'Israël».
«Génocide à Gaza, arrêtez la boucherie !» s'affiche en lettres capitales bleues sur fond d'images d'enfants en détresse.
(...) Deux jeunes, bonnets noirs sur le crâne, ouvrent les hostilités : «Israël, assassins, meurtriers, terroristes !», hurlent-ils.
D'autres jeunes regroupés en bandes croisent des grands-mères tenant par la main des enfants en bas-âge. Deux types de manifestants qui vont égayer l'après-midi.
(...) Insultes, menaces et intimidations contre les journalistes, torrent de haine contre l'Etat hébreu.
Debout à l'arrière d'une camionnette, un homme d'une quarantaine d'années attrape son mégaphone. Il hurle : «sionistes, fascistes, c'est vous les terroristes !».
(...) deux manifestants, pas plus de 20 ans, brandissent un drapeau israélien où l'étoile bleue de David a été détournée en une croix gammée.
(...) Cafés et restaurants restent portes closes, de peur de subir à leur tour les actes de vandalismes des casseurs au moment de la dispersion des manifestants, comme la semaine dernière avec des pillages de boutiques et des voitures brûlées en plein cœur de Paris.
(...) Un drapeau palestinien est déployé sur la colonne de la Bastille, pendant que son homologue israélien brûle sous les applaudissements nourris du public.
Au pied de l'édifice, des dizaines de jeunes laissent éclater leur colère. Leur haine.
Ali, 18 ans : «Le Hamas, ce sont des résistants, exactement comme Jean Moulin défendant la France contre les Nazis».
Pour Rachid, 22 ans, arrivé tout droit de Melun en RER, «les Israéliens agissent comme Hitler !»
A l'arrivée du cortège place de la Nation, des vitrines de cabines téléphoniques et d'abribus volent en éclats. Scooters et vélos sont incendiés par de petits groupes dispersés à coup de gaz lacrymogènes par les CRS, eux-mêmes la cible de projectiles divers (barres métalliques de protection des arbres, bouteilles de verre, sacs poubelles en feu…). Bilan : 180 interpellations et douze policiers blessés.
Marie-Georges Buffet, la secrétaire générale du Parti communiste, « espère, à ce moment de l'après-midi, que la manifestation parisienne, qu'elle juge «familiale, cordiale, digne» ne soit «pas effacée» par d'éventuels incidents violents.
Lire l'ensemble de l'article en cliquant sur ce lien.
Ce qui m'étonne c'est la complaisance des organisations syndicales, politiques et associatives qui luttent contre le racisme. Elles n'ont fait aucun commentaire ni n'émis aucune protestation sur les propos racistes qui ont été tenus lors de cette manifestation.
Comme par exemple les comparaisons entre l'état Hebreu et l'état nazi !
Lorsque l'on écoute ses "jeunes" l'on remarque tout de suite l'état de leur culture historique. Le relativisme historique enseignait par des professeurs d'histoire démontre, s'il le fallait, le niveau d'acculturation des jeunes français!
Cela fait peur... car, c'est sur le terreau de l'ignorance que les extrêmes savent le mieux bâtir leurs idéologies meurtrières et dictatoriales.
Je me demande ce que ces Associations, Syndicat et autres Partis Politiques auraient dit si un autre parti politique ou une autre organisation quelconque avaient proféré des insultes racistes et brûlés des drapeaux de pays étrangers.
Mais cela ne doit pas être pareil !
Car en fait pour eux, il y a des insultes racistes condamnables et puis... il y a les autres.
Quant aux commerçants et aux propriétaires de scooters et de voitures, tant pis pour eux! C'était juste une colère de "jeunes issus des banlieues difficiles" et de "milieux défavorisés!" Rien de plus, mais chut... Faut pas le dire.
Gérard Brazon