Poésie: Un mot pour cette fin d'année. Une pensée pour vous. Encore merci.
Publié le 30 Décembre 2008

Je n'aime pas les fins tout simplement.
Les moments ou il faut dire au revoir ou adieu.
Les moments ou il faut bien se quitter.
Alors je ne vous parles pas de ceux que l'on doit quitter. Parce que c'est vous qui partez ou eux qui s'en vont. On est toujours seul dans ces moments là. Avec sa tristesse à gérer car il n' y a jamais de joie à se séparer de quelque chose et surtout pas de quelqu'un que l'on aime.

Elle ne fût pas bonne pour moi!
Dès le début et encore moins à la fin. Mais il y a 2009. Alors croisons les doigts.
En attendant, je vous souhaites à tous et particulièrement à ceux qui me sont fidèles sur ce blog, à ceux qui ont sinon de l'amitié au moins de la sympathie ou de la compassion une bonne et heureuse année 2009 en vous offrant ce poème.
Vous qui faites partie de ma vie quoique j'en dise. Je penses très souvent à vous.
Merci de me lire et de me pardonner souvent.
Gérard Brazon
Le Nouvel An
Il fait froid. Chacun se presse. Il faut rentrer.
Enfermé en soi, et par la foule, emporté.
Presque soudain, cette année s’achève. Déjà !
Destin écrit ? Dieu hasard ? Nous sommes encore là !
Auprès des nôtres, de nos enfants, de nos amis.
Conscience du bonheur tout simple de la vie ?
Heureux, surpris parfois, étonnés si souvent.
Une année en ce siècle déjà vieillard.
Il en a trop vu, trop connu. Il se fait tard.
Une année de plus qui, lentement s'achève.
Laissant la place à d'autres temps, d'autres rêves.
Cette année termine sa course dans le néant.
Le temps grignotant, peu à peu, nos avantages.
Nous déclinant son passage sur nos visages.
Sans importance pour les cœurs. Heureusement.
Le temps s'écoule en crachin de secondes.
En pluie d'heures et de mois et en trombes d'années.
Emportant dans un torrent, nos réalités.
La Famille, les Amis d'hier, ceux d'aujourd'hui,
Ceux que n'atteint jamais le voile de l'oubli,
Sont dans nos cœurs des soleils faisant la ronde.
C'est vers elles, vers eux que s'élèvent nos pensées
Quand, de temps en temps, la chaleur vient à manquer.
Trouver les mots, Les aligner avec talent !
Des mots soleil, remarquables, émouvants.
Ils s’écouteraient comme un ruisseau au Printemps.
Et feraient mouche à vous renverser l’âme.
A défaut, je vais survivre car, finalement,
Nous sommes sur le même bateau, à la même table.
Que les Vents ou les Dieux nous soient favorables !
Gérard Brazon