Un peu de macro économie: La dette de la France
Publié le 2 Novembre 2008
Savez-vous ce qu’est le « Spread » ? Rassurez-vous, si vous n’êtes pas des financiers c’est normal ! Il ya peu, je l’ignorais également !
Le Spread est l’écart entre les taux proposés par les marchés aux différents états.
Suivant le taux d’endettement des états les marchés financiers jaugent la « bête » et considèrent sa fiabilité de remboursement ! Moins vous êtes endetté, plus vos taux sont favorables c'est-à-dire peu élevés. A l’inverse, plus vous êtes endetté plus les taux sont forts ! Les taux, l’étau (cela m’a échappé) mais il y a de ça ! La France est dans un étau qui se resserre inexorablement !
Voici l’historique raccourci de la dette en Milliard d’Euros.
1978 : 73 (Valérie Giscard d’Estaing)
1980 : 91 ( Fin de la période Giscard - Début Mitterrand)
1985 : 223 ( François Mitterrand et 2ans de Jacques Chirac))
1990 : 355 (François Mitterrand )
1995 : 645 ( Fin Mitterrand + 554 milliards - Début Jacques Chirac)
2000 : 812 (Jacques Chirac et Jospin)
2002 : 897 (Jacques Chirac et Jospin)
2004 : 1067 (Jacques Chirac et Villepin)
2007 : 1210 (Fin Chirac + 565 milliards)
La période de socialisme triomphant de Mitterrand s’est terminé avec 554 milliards d’euros de dette supplémentaires et celle du « radical socialiste » que Jacques Chirac était s’est conclue avec 565 Milliard d’euros.
Mitterrand battu "aux points" des taux d’intérêts!
A vous faire regretter Giscard d’Estaing !
En Europe, depuis la guerre, nous rappelle « Valeurs actuelles » dans son numéro du 29 Oct, l’Allemagne a toujours bénéficié d’un taux avantageux ! La France également jusqu’à Raymond Barre. L’Espagne, le Portugal et la Grèce que l’on appelait ironiquement les pays du « club Med » étaient les petits canards à qui l’on appliquait des taux importants ! Aujourd’hui, la signature de l’Espagne vaut plus que la nôtre ! Cherchez l’erreur !
Il n’y en a pas car l’Espagne contrairement à la France a su serrer les boulons en période faste. La France, au contraire, a fait comme un salarié qui aurait profité d’une prime pour augmenter son niveau de vie plutôt que de rembourser ses dettes !
Autre curiosité de nos finances publics : La dette apparaît mais sous la forme des intérêts dans le budget de l’état ! Jamais le capital ! Pourquoi?
Nous n’avons à ce jour rien remboursé des 1210 Milliards d’Euros de dette ! Faîtes le compte en divisant par 60 Millions d’habitants et vous comprendrez dans quelle panade nous sommes !
Vous écoutez ensuite les discours politiques d’extrême gauche, (Besancenot) de gauche, (la cacophonie socialiste et le MoDem) de droite (l’UMP, et ses partenaires) et d’extrême droite (Le Pen) et vous vous demandez dans quel pays de cauchemars vous vivez ! « L’enfer est pavé de bonne intentions » dit-on !
Et si on commençait par réduire véritablement la dette avant de vouloir être sur tous les fronts, sur toutes les latitudes, sur la réduction de toutes les misères du monde entier ?
A quoi serons-nous utile au Monde et aux Français si un jour l’Europe nous place sous tutelle financière comme des personnes devenue trop faibles d’esprits pour se gérer eux-mêmes !
La France a inventait « les travailleurs pauvres ». Des français qui bossent et n’arrivent plus à boucler les fins de mois ! Depuis quelques jours, les SDF sont de nouveaux dans la rue. Ils y ont toujours été mais plus discrètement ! « La misère paraît moins pénible au soleil »! Dans les rue principales de Strasbourg ou j’étais il y a peu, à la Défense hier, dans les rues de Paris ! La misère est là et nous sommes endetté jusqu’au cou !
La mort viendra les ceuillir aux petitx matins gelés. Nous entendrons encore les mêmes discours lénifiants de compassion juste avant la minute consacrée aux sports! A vomir...
Messieurs les responsables politiques, retirez le bandeau bleu, blanc et rouge que vous avez sur les yeux ou le rose ou le rouge !
Regardez autour de vous et surtout, agissez même si pour cela, vous deviez en perdre les élections futures. Soyez grands!
« Assez des médiocrités et des nonchalants de l’action. Assez des gestionnaires de la décadence. ».disait Marie France Garraud en son temps !