Ville de Puteaux: Les faux bruits ou le venin du Devin.
Publié le 18 Septembre 2008
Le petit Kaliméro a des ailes qui lui poussent
.
Enfin c’est ce qu’il aimerait. Ce débarrasser enfin de sa coquille d’œuf pour une aura de divin. En effet, tel la Pythie de Delphes il augure.
A Delphes dans les champs d’oliviers, la Pythie
Enivrée de vapeurs parmi les marbres blancs
Voit la beauté qui meurt avec un dernier cri
disait Gaëlle Mann
Donc, dans sa dernière livraison notre Pythie Putéoliene nous délivre ses prédictions. Elle imagine des troubles la bougresse, des âmes noires, des idées tordues et des complots ourdis par de machiavéliques politiciens âpres aux gains. Mais n’est pas la Pythie le premier Kaliméro venu.
Notre oisillon coquillé nous dresse un plan politique mettant en scène
Jean Sarkozy et Joëlle Ceccaldi-Raynaud. L’un convoiterait la place de " Calife-Député " . L’autre négocierait sa démission contre une place de sénateur ou de Députée européen. Le propos est insultant pour notre Députée actuelle puisqu’il affirme, s’en rougir, que Joëlle n’a aucune parole et se moquerait bien de la confiance des électeurs.
Et puis, Jean Sarkozy n’a aucune raison politique de le faire sans que cela fasse un peu " Fils du Président ". Il n'est pas un imbécile. Nous ne sommes pas en Lybie ou en Egypte voire dans un de ces Etats Africains pratiquant le népotisme outrancier?
Ce serait un désastre en terme d’image dans la population de Puteaux et de Neuilly.
Nous connaissons Jean Sarkozy et c’est bien parce que nous le connaissons que nous ne pouvons imaginer qu’il demanderait à faire ce type de manœuvre ravageur et désastreux pour sa famille politique.
Il y a une différence fondamentale entre un Député devenu Ministre au gouvernement ( Nicolas Sarkozy comme ministre du Budget puis de l’Intérieur) qui souhaite retrouver son siège de Député à la suite d’une démission gouvernementale et Jean Sarkozy qui n’a pas de raisons particulières de "l’exiger". Il n’a pas de siège à retrouver puisque Joëlle est titulaire du poste et non sa suppléante.
Est-il impossible pour notre Kaliméro de faire cette analyse toute simple. La situation, le contexte et les obligations sont totalement différentes.
Si désormais il se targue de faire des prévisions il aurait mieux de commencer l’année dernière, nous aurions gagné du temps où plutôt il n’aurait pas fait perdre de temps à tous les colistiers qui ont cru en lui.
Gérard Brazon