Rubrique politique: Ingrid libérée par la Colombie d'Alvaro Uribe
Publié le 3 Juillet 2008

Sa voix résonne sur toutes les radios et télévisions du monde. Ingrid est libérée.
Hélas, déjà ce profile à l'horizon des tentatives de récupération. Vont-ils nous gâcher cette joie de voir cette femme courageuse et véritablement résistante?
Car enfin il en fallait du courage pour résister non pas dans les salons dorées mais dans la jungle de Colombie.
Je ne dis pas cela pour amoindrir les actions qui ont été menées par les différents comités de soutien et les médias.
Je ne dis pas ça pour médire sur l'extraordinaire mobilisation des citoyens de France soutenant Ingrid et protestant contre les FARCS, l'une des dernières guérillas armées communistes. (J'attends encore de ceux-ci d'ailleurs des réactions d'humanistes). Les FARC sont l'une des guerrillas la plus cruelle et la plus sanguinaire du continent américain.
Je le dis en réaction à des interventions de certains de nos politiques de gauche sur les radios ce matin qui admettent avec componction et en l'édulcorant souvent, l'action du pouvoir Colombien. L'action du Président Alvaro Uribe.
C'est une opération militaire qui a sauvé Ingrid Bétancourt. Pour eux, c'est presque inconvenant de l'admettre! Que la force puisse avoir été déterminante pour la justice.
Il faut aussi le dire, le soutien de tous les comités, l'action diplomatique de toutes les chancelleries et notamment celle de notre pays ont sûrement été utile. Pour le moral d'Ingrid, pour sa protection aussi... "quelque part"!
Mais c'est la Colombie qui a libéré Ingrid Bétancourt.
Les militaires du Président Alvaro Uribe.
J'ai en mémoire certains propos scandaleux il y a peu encore de quelques proches de la famille Bétancourt dont son ex-mari qui accusaient Alvaro Uribe de prendre des risques et d'être en quelque sorte responsable de la détention d'Ingrid Bétancourt. Qu'en est-il désormais? L'émotion, la colère n'explique pas tous ces propos!
Dans notre France ou l'on n'ose plus rien, où l'on s'offusque de tout, où les militaires, la police, les forces en générale sont critiquées, suspectées en permanence au nom des droits de toutes sortes, Alvaro Uribe a prouvé que la force est parfois nécessaire devant des hommes et des organistions sans foi ni loi. Et pourquoi pas, face à des pays aussi comme le Soudan où c'est tout un peuple comme au Darfour qui est prisonnier et persécuté!
La force n'est pas "obligatoirement" condamnable du fait qu'elle soit la force!

Gérard Brazon