Hamon mis en examen : grand silence médiatique Par Gérard Brazon
Publié le 9 Mars 2017
Décidément la justice aux ordres fait le ménage. Benoit Hamon, le frondeur de base, l’anti Hollande d’hier, paie lui aussi une facture. Il ne fait pas bon pour ceux qui ont fait des misères à Normal 1er, celui là même qui devait rendre à la France, toute sa dignité.
Benoît Hamon, le petit monstre islamo-gauchiste et candidat à l’élection présidentielle, a été mis en examen pour injure publique envers Nicolas Miguet, journaliste et homme politique de Verneuil-sur-Avre. Et pourquoi ? Un simple dérapage : à cause d’un tweet daté du 29 novembre 2015 : « l’escroc Miguet roule pour Pécresse ».
Quand on se souvient des bordées d’injures que les députés se lançaient autrefois sur les bancs de l’Assemblée, on a véritablement la certitude que l’espace de la liberté d’expression en France est aujourd’hui de plus en plus réduite. Mais qui au fond est responsable, si ce n’est ces procureurs qui jettent au panier des tombereaux de plaintes de particuliers suite à des vols, à des violences, etc., et instruisent des plaintes qui finalement ne portent pas trop à conséquence. La justice qui depuis deux mois s’agite, prouve qu’elle compte bien bousculer le jeu politique et singulièrement la mère de toutes les élections, les Présidentielles.
Le Réveil Normand révèle que Nicolas Miguet s’est constitué partie civile devant le tribunal de grande instance de Paris, et une information judiciaire a été ouverte. Benoît Hamon a reconnu être titulaire du compte Twitter et être l’auteur du tweet. Il a été mis en examen le 7 décembre 2016, « une mise en examen automatique, comme pour toutes les affaires de la sorte », précise son service presse. « Au terme de l’information, il convient de requérir le renvoi de la personne mise en examen, qui reconnaît être l’auteur des propos incriminés, devant le tribunal correctionnel », écrit le Procureur de la République dans ses réquisitions datées du 21 décembre 2016 et envoyées le 3 janvier 2017.
Ne cherchez pas à compléter votre information sur vos radios et chaînes de télévision, car il semble bien que cette mise en examen soit passée sous silence. Marine Le Pen fait la une,François Fillon également, mais que Benoit Hamon soit lui aussi traîné devant les tribunaux ne semble pas passionner les foules médiatiques.
Nous assistons bien à une intrusion de la justice dans le jeu politique.
Une justice dite indépendante même si chacun sait désormais que le parquet obéit au Ministre de la Justice, qui lui-même est aux ordres de François Hollande. De là à dire que le seul qui n’a pas à s’inquiéter, est Emmanuel Macron malgré les quelques casseroles qu’il se trimbale, si ce n’est les quelques milliers d’euros, cet argent de Bercy, son enveloppe en tant que Ministre, qui lui ont servi à faire ses premiers pas dans l’arène politique.
Donc d’abord Fillon, puis Le Pen et maintenant Hamon ! Reste Mélenchon. Si la justice est véritablement une justice, Macron ne devrait pas tarder à faire les frais d’une convocation pour avoir à s’expliquer sur ces milliers d’euros disparus ! Vous y croyez ? Moi, pas du tout.
Ce qu’il faut comprendre à ce petit jeu des « chaises musicales » c’est que le dernier qui s’assoit perd la partie. Macron parti de rien, inconnu il y a à peine deux ans, se retrouve en haut de l’affiche. Est-ce par la volonté du peuple ? Bien sûr que non ! Est-ce par un formidable charisme qui rayonne à chacune de ses apparitions ? Je dois être imperméable ! Est-ce qu’il est tout simplement génial, christique, fabuleux, extraordinaire, et que les foules s’avancent vers lui comme des nouveaux convertis, vers le nouveau messie de la finance et des affaires ? Oh Macron, notre Dieu, notre messager, notre Président, soyez béni entre tous, et pardonnez aux mécréants leurs offenses. Ils ne savent pas encore que vous êtes l’incomparable !
Les médias ne font plus d’enquêtes. Ils se fournissent à l’AFP en direct. Une Agence Française Politicienne aux ordres, qui diffuse le message du Roi Hollande. Aux journalistes d’écouter la bonne parole, et de la retraduire aux manants d’en bas, aux sans dent, aux misérables. Ceux-ci allumeront leur télévision et écouteront la bonne parole des nouveaux évangélistes cathodiques et socialistes qui se résument en quelques mots:Oh Macron, notre messie, celui qui nous donnera le pain et le vin, qui fera de la France un paradis où il n’y aura plus besoin de travailler, où les soins seront gratuits ou presque, le logement abordable, l’immigration pacifique, les migrants gentils, serviables et amoureux de la France, et où la France sera ouverte à toute la misère du monde, où chaque année, nous offrirons aux Français la possibilité de se couvrir de cendre sur toutes les places communales, de se flageller pour tous les crimes commis depuis Vercingétorix, en passant par Louis IX, Jeanne d’Arc, Louis XIV, Napoléon 1er et autres vilains qui ont fait notre Histoire. Oh Macron, mon père, mon fils, mon cœur, mon âme, ayez pitié de ces soudards qui se disent patriotes et ne savent pas combien vous êtes bon, Ô seigneur !
Bon, sans doute que j’ai tendance à exagérer, pourtant, j’ai le sentiment que cette mise en orbite d’Emmanuel Macron n’est pas innocente et que s’il est présent dans tous les magazines, tous les médias, très haut dans les sondages, et désormais vu comme l’adversaire de Marine Le Pen au deuxième tour, cela ne peut être que par la volonté d’un Cheik arabe, d’un Dieu Bruxellois, d’une entité Bancaire, d’un Dieu sonnant et trébuchant, et avec l’aide d’une justice qui fait le ménage pour dégommer devant lui tout ce qui pourrait le gêner ! Fillon, Le Pen, Hamon ? A qui le tour ? Il va falloir que je fasse attention si je ne veux pas me prendre un délit de blasphème en plein dans le bénitier.
Gérard Brazon (Liberté d’expression)