La Socia-Lie contre sa police:J’étais suspendu 2 ans, Falcone vient de me faire révoquer définitivement de la police ! Par Sébastien Jallamion
Publié le 13 Novembre 2016
Alors que je suis sous le coup d’une exclusion temporaire de fonctions depuis octobre 2015 pour une durée de 24 mois suite à des publications anonymes sur Facebook datant de septembre 2014, ayant été dénoncé par une de mes « collègues » à ma hiérarchie, laquelle a de surcroît saisi la justice, que j’ai été condamné à deux reprises – le Parquet ayant fait appel de la première décision, pourvoi en cassation en cours – que je suis sous le coup d’une procédure judiciaire pour « discrédit envers une décision juridictionnelle », me voilà révoqué par un courrier reçu le 9 novembre 2016.
En effet, alors que je ne cesse de dénonçer, notamment à travers ma situation, les graves dysfonctionnements au sein de la police nationale qui sont le fait d’une hiérarchie servile et politisée qui au lieu de défendre ses troupes n’hésite pas à faire des exemples, usant parfois de méthodes explicitement illégales, au point que les policiers travaillent aujourd’hui avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, dont la fragilité du fil les mène parfois à ne pas se défendre comme ils le devraient, de peur des sanctions dont ils pourraient faire l’objet, me voici révoqué sur proposition de Jean-Marc Falcone, Directeur Général de la Police Nationale.
Parmi les motifs, mes publications sur Boulevard Voltaire, Riposte Laïque, mais aussi mes interventions sur TV Libertés, ainsi que mon refus de comparaitre à une convocation administrative de l’IGPN (police des polices) alors même que j’étais provisoirement exclu.
Si cette décision, éminemment politique, tend à prouver la véracité de ce que je dénonce, elle n’en reste pas moins la continuité d’un processus de mise à mort sociale qui a débuté en septembre 2014 et dont le déroulement est tellement flagrant qu’il faudrait être aveugle pour ne pas le comprendre. Je dérange en haut lieu, indubitablement, et si la valeur d’un homme se mesurait à la puissance de ses ennemis, j’aurai de quoi me sentir flatté.
L’acharnement dont je suis l’objet ne cessera que lorsque je serai réduit au silence, et ce quels que soient les moyens employés.
Pour mémoire, le sabotage de l’enquête de flagrance consécutif à la mystérieuse agression dont j’ai été l’objet le 27 avril 2016 s’est heurté à un refus de fournir des explications malgré deux courriers envoyés à la DDSP du Rhône et au Préfet par mon avocat.
Au lieu de cela, j’ai reçu une étrange convocation dans le cadre d’une procédure pour « discrédit sur une décision juridictionnelle » pour des propos tenus dans le cabinet de mon avocat relatant ma situation. (La date étant erronée, j’attends qu’une nouvelle date me soit communiquée.)
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