Le charlatan Sarkozy nous refait le coup de l’identité nationale - Par Jacques Guillemain

Publié le 12 Juin 2016

Le charlatan Sarkozy fait un retour en force. Plutôt effacé durant ces derniers mois, malgré la spectaculaire remontée dans les sondages de Juppé, ce vieux cheval chiraquien septuagénaire qui rêve de finir en beauté, le Pinocchio des Républicains vient de frapper un grand coup à Lille, en essayant de nous revendre sa vieille salade flétrie de bonimenteur, sur l’identité, la nation, le mérite, nos racines chrétiennes et autres valeurs auxquelles il n’a JAMAIS cru. Sarkozy lit les discours racoleurs qu’on lui prépare mais ne croit pas un mot de ce qu’il dit.

Ce que veut cette grande gueule capable du pire sans jamais reconnaître ses erreurs, c’est tout simplement prendre l’ascendant sur ses rivaux de la primaire de droite, en barrant à droite toute, et en braillant plus fort qu’eux. Un remake de 2007, en quelque sorte, puisque son discours de Lille est un authentique copier-coller de ses promesses de campagne présidentielle d’il y a dix ans. Avec un FN assuré d’être au deuxième tour, il se découvre soudain une fibre patriotique et identitaire très affirmée, lui, qui s’est empressé en 2007 de nommer des ministres de gauche et de donner des gages à ceux qui n’avaient jamais voté pour lui !

Il est vrai qu’à l’époque, sa tactique machiavélique lui avait particulièrement réussi, puisqu’il avait été élu grâce aux voix des électeurs du Front National, totalement bernés et abusés par son discours aussi volontaire que sournois. Trahison qu’il a heureusement payée en 2012 et qu’il paiera encore en 2017. Car pour les millions d’électeurs qu’il a méprisés et roulés dans la farine, ce sera dorénavant Marine ou personne.

Soyons certains que Sarkozy n’a pas changé. Véritable virtuose dans l’art de mentir, de tromper et de trahir ses électeurs, cet illusionniste hors pair leur tournera le dos dès le lendemain des résultats, s’appliquant à épouser fidèlement les diktats de Bruxelles et de Merkel, comme il l’a toujours fait pendant son quinquennat. Sarkozy n’aura été que l’ombre de Merkel. Voter Sarkozy c’est donc voter pour l’opposé du programme qu’il nous promet. Les exemples sont légion.

Ce démocrate modèle qui veut généraliser le référendum populaire, n’est-il pas le même qui a confisqué au peuple son “non” au référendum sur la Constitution Européenne ?

Ce président musclé qui prêche aujourd’hui la fermeté et veut tenir tête à la rue, n’est-il pas le même qui, en 2006, a demandé à Dominique de Villepin de reculer et de retirer la loi sur le CPE, pourtant déjà votée par le Parlement ?

Ce patriote qui exalte “la nation”, en dénonçant les “accommodements raisonnables et les renoncements” face aux revendications identitaires de la communauté musulmane, n’est-t-il pas le même qui a abandonné les symboles républicains, laissant siffler la Marseillaise ou brûler le drapeau français ?

N’est-il pas le même qui a fait de Mayotte le 101ème département français, alors que cette île comprend 90% de musulmans, polygames pour la plupart ?

N’est-il pas le même qui a bradé la nationalité française en régularisant comme jamais et en fermant les yeux sur les mariages blancs ? N’est-il pas le même qui a laissé massacrer les programmes de notre histoire de France au profit des cultures exotiques ?

Ce défenseur de la laïcité, n’est-il pas le même qui a également fermé les yeux sur les rues bloquées par la prière du vendredi, sur les repas halal dans nos écoles, sur les horaires séparés entre hommes et femmes dans les piscines, ou sur la barbarie des abattages rituels ? N’est-il pas le même qui voulait en 2005 revoir la loi de 1905 pour permettre à l’Etat de financer les mosquées ? N’est-il pas le même qui a permis aux maires de céder gratuitement des terrains pour y bâtir des centres culturels, véritables faux nez des mosquées financées par le contribuable ? N’est-il pas le même qui prétendait contrôler l’islam de France, mais qui a laissé naïvement le CFCM passer sous la coupe des pays du Golfe et du Maghreb ?

Cet ancien premier flic de France, qui se pose en “justicier” et promet le rétablissement de la sécurité et de l’autorité de l’Etat, n’est-il pas le même qui a supprimé 13000 postes de policiers et gendarmes, effacé la double peine pour les délinquants étrangers, supprimé des dizaines de tribunaux pourtant très engorgés et accepté que 100000 peines de prison annuelles ne soient pas effectuées ?

Ce nouveau défenseur de la tradition chrétienne, n’est-il pas le même qui a laissé les sapins de Noël disparaître de nos écoles et les crèches de nos mairies ? N’est-il pas le même qui a accepté que toute référence aux racines chrétiennes de l’Europe soit rayée des textes fondateurs de la Constitution Européenne ?

Les sanglots tardifs de Sarkozy ne sont que des larmes de crocodile à la veille des élections. Il n’a rien fait pour empêcher l’islamisation de la sphère publique.

Alors, quand j’entends le même Sarkozy, qui a toujours fait le contraire de ses promesses de campagne, retournant régulièrement sa veste au gré des évènements, nous égrener sa longue litanie sur les blocages de la France, je me dis que voter pour un tel imposteur, véritable professionnel de l’entourloupe et de la supercherie, équivaudrait à signer le naufrage inexorable de la nation.

“Une poignée de lycéens qui bloquent un lycée, des zadistes qui bloquent la construction d’un aéroport, des gens du voyage qui bloquent une autoroute, des casseurs qui bloquent une raffinerie, des islamistes radicaux qui prennent en otage un quartier”, tout cela est vrai. Mais Sarkozy, le beau parleur, oublie les émeutes de 2005 qui ont duré trois semaines et causé 250 millions de dégâts, ainsi que l’épisode du CPE, quand il a cédé à la rue pour préserver son élection de 2007.

La France n’a nul besoin de ces incapables de droite ou de gauche, qui ont échoué dans tous les domaines et ont laissé tout s’aggraver malgré tant de promesses.

Dette, chômage, illettrisme, insécurité, pauvreté, immigration, islam radical, fracture identitaire, délabrement des services publics, TOUT, absolument TOUT, s’est aggravé dans des proportions qui dépassent l’entendement. Ils nous ont tous promis le paradis sur terre pendant trente ans. Mais le résultat est là : nous sommes ruinés avec 2100 milliards de dettes, la société est éclatée et la guerre civile menace à un horizon plus ou moins lointain. La France décline et se déchire de jour en jour. A la veille de l’euro, elle est aux mains d’une poignée de cégétistes qui bloquent tout le pays et ont plus de pouvoirs que l’exécutif désemparé. Trente années de laxisme ont conduit à l’anarchie et à la loi de la rue. Quant aux banlieues, bon nombre d’entre elles sont aux mains des caïds et des barbus, puisque l’Etat a renoncé à la reconquête des zones de non droit.

Malgré leurs casseroles, leurs trahisons, leurs échecs multiples, ces fossoyeurs de la nation aspirent encore à saccager un peu plus le pays, comme si leurs méfaits n’avaient pas fait suffisamment de dégâts. Ils sont drogués au pouvoir et se moquent éperdument du sort de la France. Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus d’homme d’Etat, soucieux de l’avenir des générations futures. Ce qui compte c’est leur gamelle aux frais du contribuable, leurs privilèges illimités et leur vie dorée dans les palais de la république. En finissant si possible à 90 ans au Sénat ou au Conseil Constitutionnel à vie.

Quand on compare la France de la fin des Trente Glorieuses, époque où les Français avaient le cinquième niveau de vie au monde derrière les Etats Unis, la Suisse, le Luxembourg et la Suède, époque où il n’y avait ni insécurité ni chômage, alors qu’aujourd’hui chaque Français, bébés compris, est endetté de 30000 euros et qu’on ne se sent en sécurité nulle part, le premier devoir de tout citoyen ayant encore la fibre patriotique bien ancrée et se souciant de l’avenir de ses enfants, est de balayer sans ménagements cette clique nuisible qui a fait tant de mal. C’est donc toute la classe politique au pouvoir depuis trente ans qu’il faut karchériser en 2017 si l’on veut sauver le navire.

Place à ceux qui n’ont jamais gouverné et ne sont aucunement responsables du naufrage de la France. Car il est grand temps que le peuple français prenne son destin en mains et ne soit plus le dernier servi à la table de la mondialisation.

Chasser les prédateurs qui ont dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses est devenu vital si l’on veut éviter des lendemains tragiques.

Jacques Guillemain

Le charlatan Sarkozy nous refait le coup de l’identité nationale - Par Jacques Guillemain

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Politique Française

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J
Toujours le même le nabot: beaucoup de gueule et peu d'effets. N'avait-il pas dit que s'il n'était pas élu en 2012, il abandonnait la politique ? C'est comme l'histoire des moineaux qui ont vu les premiers tracteurs remplacer les chevaux dans les champs. L'un d'entre eux a eu cette réflexion, en parlant de ces machines: "Ca pète, ça pète mais on ne vit pas de promesses !"
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M
NON ! je n'ais pas changé........etc.......
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