La dernière d’Hidalgo : un camp de migrants pour transformer Paris en Calais… Par Serge Federbusch
Publié le 2 Juin 2016
Riposte-Laïque: Nous avons rencontré Serge Federbusch, de retour de Béziers, et l’avons interrogé sur le dernier exploit du maire de Paris : réclamer un camp de migrants dans Paris…
Béziers, un grand moment de liberté de parole…
Riposte Laïque : Vous étiez à Béziers, et étiez intervenant dans le débat sur l’immigration. Qu’avez-vous retenu de ces journées ?
Serge Federbusch : Ce fut un beau moment de liberté de parole et de démocratie. J’y ai rencontré des gens passionnés qui ont tous une claire conscience de l’urgence des périls qui nous menacent. L’auditoire était électrisé non par les propos des intervenants mais par la rapidité avec laquelle nos rues et l’espace public en général sont gangrenés par un islam bigot, sexiste et en rupture avec toutes les valeurs de liberté individuelle et d’égalité républicaine. Robert Ménard a bien mérité de la patrie et ses détracteurs sont des vauriens !
La statue de la place de La République est en état de grand danger
Riposte Laïque : Vous êtes le fondateur du site « Delanopolis », très critique sur la gestion socialiste de la capitale. Qu’avez-vous pensé de la gestion de l’affaire « Nuit Debout » ?
Serge Federbusch : Quelle gestion ? Quand vous créez une grande dalle soviétiforme, une esplanade froide et ouverte, en plein cœur de Paris, la nature urbaine ayant horreur du vide, elle se remplit vite. Delanoë et sa bande espéraient y installer leurs fiestas permanentes en désengorgeant un peu la place de l’Hôtel-de-ville pour avoir moins de nuisances sous leur nez. Mais ils n’avaient pas vu le coup des crimes islamistes venir : la place s’est d’abord transformée en Lourdes pour bobos geignards. Puis les paumés de Nuit Debout ont pris le relais. La statue est dans un état de grand danger, les sols atteints, les stations de métro délabrées alors que plus de 30 millions d’euros ont été dilapidés dans ce massacre d’une des plus belles places de style haussmannien. Bref, un désastre.
Paris meurt à petit feu…
Riposte Laïque : Ian Brossat se vante d’installer des logements sociaux, pour briser ce qu’il appelle les ghettos de riches. Que pensez-vous de cette politique ?
Serge Federbusch : C’est du clientélisme pur payé par un endettement qui a été multiplié par 5 en 15 ans. La ville a fait monter les prix de l’immobilier en préemptant des immeubles et, du fait de cette montée, elle a perçu des droits de mutation (dits de notaire) qui lui permettent de financer ses méfaits. Cela crée une situation duale : des riches qui peuvent payer un m2 hors de prix et des subventionnés par les politiciens locaux. Paris meurt à petit feu de cet essorage sociologique et financier.
Un camp de migrants : au secours !
Riposte Laïque : A présent, Anne Hidalgo veut créer un camp humanitaire de réfugiés à Paris….
Serge Federbusch : Au secours ! La pompe aspirante joue à plein. L’Etat vient d’avouer qu’il a dû fournir 8500 places d’hébergement depuis que ce système a été mis en place. Une fois arrivés, les clandestins s’entassent dans la boue et la misère puis Hidalgo s’en sert pour réclamer leur transfert qui aussitôt incite de nouveaux à rappliquer. Entre la démagogie d’Hidalgo et la faiblesse d’Hollande, Paris est pris dans un étau.
Les musulmans au coeur de la politique clientéliste d’Hidalgo
Riposte Laïque : Le ramadan approche. Les deux premières années de son mandat, dans la continuité de l’action de Delanoé, Hidalgo a commémoré le quatrième pilier de l’islam au sein de l’Hôtel de Ville, en rupture totale avec les principes laïques. Savez-vous si elle va recommencer cette année ?
Serge Federbusch : Très probablement ! Les musulmans sont au cœur de sa clientèle électorale. Commence aussi à monter la peur sourde de leur déplaire. Hidalgo, en bonne andalouse, a probablement baigné dans son enfance dans une atmosphère hostile aux « Moros » comme on dit Espagne. Mais c’est une politicarde avant tout.
Riposte Laïque : L’Euro de football approche. Les risques d’attentats paraissent énormes. Pensez-vous qu’il faut maintenir ce qu’on appelle les fan-zones, lieu où par milliers les amateurs de ballon rond regardent les matches sur écran géant ?
Serge Federbusch : A mon avis, mais je souhaite me tromper, les assassins profiteront de la mobilisation de la police autour des fan-zones pour frapper ailleurs. Ou bien ils attendront que l’euro soit passé. Ils sont tarés mais pas idiots.
Paris est le jouet abîmé de la stratégie politicienne d’Anne Hidalgo
Riposte Laïque : De plus en plus de Parisiens considèrent que leur nouveau maire est en train de détruire Paris ? Partagez-vous vraiment ce point de vue très critique ?
Serge Federbusch : C’est une destruction lente. La ville s’appauvrit, enlaidit, devient sale, agrège des populations d’assistés qui ne l’aiment pas et s’y comportent de plus en plus en hors-sol. Hidalgo rêve désormais de prendre la relève d’Hollande après 2017. Elle surenchérit à « gauche » et Paris est le jouet abîmé de cette stratégie purement personnelle.
Propos recueillis par Pierre Cassen