Oh, les syndicalistes policiers, comment pouvez-vous rester à la CGT ? Par Gérard Brazon
Publié le 4 Mai 2016
La CGT nous avait habitué à un langage révolutionnaire, anti patronal, gauchiste le plus souvent et incompétent en matière d’économie sauf quand elle gère ses affaires personnelles, ses Comités d’Entreprises, ses châteaux à restaurer sur le compte des Comités comme j’ai pu le constater à la RATP par l’intermédiaire d’un Bail emphytéotique.
C’est pratique, vous achetez une quasi ruine par trop cher, vous la louer à un C.E-CGT ami pour 50 ans ou plus, à charge pour le C.E de faire les réparations et la remise à niveau aux frais des salariés. Car, pour le cas où vous ne le sauriez pas, les entreprises versent aux C.E une somme qui ne va pas, par définition dans la poche des salariés. Je pourrais m’étendre sur ce sujet mais ce n’est pas l’objet de cet article. Celui-ci concerne l’attitude de la CGT vis-à-vis de la Police, des CRS et de l’ensemble des forces de l’ordre.
On se souvient de cette première affiche du plus grand effet, bien sanguinolente, faisant de la police, quasiment des meurtriers de manifestants.
1er Affiche

La police considérée comme des Kapos, des SS, des flics de la Stasi, par la CGT
Une nouvelle affiche a provoqué un nouveau scandale. Des bottes sur des pavés ou le sang a coulé. La CGT aime décidément retrouvé ses discours sur les malheureux souffrant sous les bottes de la soldatesque. Elle prouve dans tous les cas qu’elle n’a tiré aucune leçon des bottes soviétiques qui ont réellement piétiné les manifestants de l’autre côté du rideau de fer à une époque où le camarade Georges Marchaisaffirmait que le bilan était globalement positif entre deux apéritifs avec le camarade Ceausescu de Roumanie.
2e affiche

La même considéré plus soft par la CGT. Les syndicalistes policiers apprécieront.
La CGT est et reste la même engeance qu’hier. Anti France, contre l’Entreprise, contre le patron vu comme un salaud de bourgeois plein aux as qui peut payer. Les camarades sont tous d’obédience communiste. Ils ne le diront plus comme autrefois, mais le discours n’a pas changé. Le camarade moustachu agit sur ses troupes, et ne fera pas dans le détail. Entre temps, bien des choses ont changé, à commencer par la chute du mur de Berlin. Il faudrait que quelqu’un se dévoue pour lui dire.
La France est un pays communiste vivant dans un espace libéral. Un état où le libéralisme est vu comme de l’esclavage. Un état ou l’assistanat est devenu la règle. Un état ou les politiques annoncent que ceux qui ne payent pas d’impôts, n’en paieront pas plus demain même si, grâce aux divers allocations et aides sociales, ils gagnent autant, voire plus que le malheureux qui a eu le malheur de dépasser l’effet de seuil maudit. De nos jours, il vaut mieux éviter d’être dans la « classe moyenne » car vous n’aurez plus rien pour vous, pas même le soutien de la CGT qui préfère soutenir le communautarisme que les franchouillards.
Toutefois, les jours qui viennent vont être des jours difficiles pour les « camarades » à la sauce stalinienne. En attendant, « les camarades », poussés par l’urgence, par la CFDT qui leur fait la pige, par les dernières affaires concernant le statut du dernier grand chef, s’activent. Un ex chef qui a trouvé une belle sinécure par l’entregent de François Hollande dans une belle planque d’état.
Très sincèrement, je ne comprends toujours pas comment des syndicalistes cégétistes, se comportent comme des petits canards et autres oies blanches, comment ils peuvent encore retrouver leurs petits dans cette basse-cour aux mains des apparatchiks, des dignitaires, des permanents et autres bureaucrates. C’est digne de la « Ferme des animaux » de Georges Orwell.
Ces gens-là en fait, ne sortent que pour aller dans les ministères, signés des accords autour d’un verre et être reçu comme des Princes par le grand patronat du CNPF. Tous ces petits « camarades » de la hiérarchie font un peu de bruits, quelques manifestations pour prendre l’air, et retournent dans leurs bureaux. Certes, ils condamnent la droite, le Front National et l’extrême droite. On notera qu’ils ne condamnent jamais les antifas bien sûr et l’extrême gauche.
Si vous êtes à la CGT, ne vous déclarait pas FN car illico, et contrairement aux statuts de ce syndicat, vous serez viré. Notre ami Fabien Engelman en sait quelque chose. Depuis, il est devenu Maire de sa ville. Mais je vous le dis, ce n’est pas automatique.
Au vu de ces affiches, vous comprenez bien que la CGT vole bas. Les pires coups sont permis y compris pour les syndiqués CGT de la Police qui avalent difficilement la pilule. À ceux-là, je leur dis: Foutez le camp, barrez-vous! Vous n’avez plus rien à faire dans ce syndicat qui vous traite comme des assassins et vous dénonce à la vindicte populaire.
Comment un Cégétiste policier peut-il accepter cet état de fait ? Ces affiches répétitives ? Et plus globalement, comment un Cégétiste peut-il payer sa lourde cotisation pour un syndicat volontairement communautariste qui ne condamne pas l’intrusion de l’islam dans l’entreprise et singulièrement, l’article 6 de la loi sur le travail qui prévoit que les religions auront le droit de cité dans l’entreprise.
Nous savons tous que ce ne sont pas les Bouddhistes, les Chrétiens ou les Juifs qui feront des misères aux grands et petits patrons pour obtenir des facilités de type salles de prières, jours fériés, tenues vestimentaires, voiles islamiques et autres revendications alimentaires, sans compter le ramadan. La gestion du personnel va être dure demain. On se demande d’ailleurs si les entreprises et autres commerces diffusant le halal accepteront des croix chrétiennes, des Kippa juives dans leurs boutiques ne servant que du halal ! Déjà qu’elles font de la ségrégations à l’embauche, et n’acceptent que des musulmans d’origine dans le plus grand silence syndicale, y compris la CGT.
La CGT se fout de ces problèmes et pour cause, comme dans beaucoup de syndicats, les salafistes ont fait leurs nids et exercent une influence sur les dirigeants. Islamisation syndicale et politique. Il serait temps là aussi, que les partis politiques le réalisent et singulièrement le Front National au lieu de faire la chasse à de prétendus militants déviants dans ses rangs.
Gérard Brazon (Liberté d’expression)