L’arnaque du film Polisse : présenter l’islam sous deux visages opposés - Par Gérard Brazon
Publié le 28 Août 2015
par Gérard Brazon

L’arnaque de cette séquence est dans la façon de présenter l’islam sous deux aspects.
L'un sectaire tenu par un père attardé, convaincu que la femme n'est qu'un produit, une chose y compris sa fille. L'autre représenté par une femme parfaitement intégrée, proche des lumières, c’est-à-dire d'Olympe de Gouges, Charlotte Corday, Marion Roland, et d'autres. Ces deux visions de l'islam dans cette vidéo nous sont présentées en confrontation. En fait, nous nous trouvons en face d'une intoxication magistrale façon mille feuilles. Pourquoi?
La première couche est cette femme de pouvoir, moderne, sans voile, assise derrière un bureau, responsable d'une équipe de policiers hommes. En face, un musulman pratiquant qui par son attitude est antipathique dès le départ.
La deuxième couche c'est le conflit entre la femme musulmane et un père musulman attardé qui trouve normal de marier sa fille avec un cousin au bled.
La troisième couche c'est le conflit sensé nous démontrer qu'une musulmane peut tenir tête à un père, et qu'elle le considère comme l'auteur d'une maltraitance envers sa fille.
La quatrième, c'est le pétage de plomb qui est sensé nous prouver que l'islam ce n'est pas ça. L'islam est une religion de paix et d'amour. Une religion de respect. Pour nous le prouver, la policière musulmane hurle en arabe contre ce père attardé. Lui-même lui signifie qu'elle ferait mieux d'aller s'occuper de son mari. Là, le brave public est sensé être en transe, il applaudi, il est satisfait, il trouve qu'elle est bien cette petite, et donc qu'elle est la preuve que l'islam est dévoyé puisque cette policière le dit !
La cinquième et dernière est le clou du spectacle. Elle finit par sortir d'un tiroir le fameux coran, (on se demande ce qu'il fait là d'ailleurs) ce fameux livre de paix et de tolérance par définition, et met au défi l'homme de trouver dedans une justification de sa volonté de marier sa fille au bled ! Elle hurle sa colère féminine et de fait, nous fait passer le fameux message subliminal ! L'islam n'est pas sexiste, il est respectueux, il n'enseigne pas ce que ce vieux con d'islamiste affirme et qui consiste à déclarer la supériorité de l'homme donné par dieu sur la femme.
Le public s'élève, il est convaincu, il trouve cette femme formidable, magnifique de vérité. Il applaudi de nouveau ! Misère de misère. Ce brave public est roulé dans le sarrasin, et sans doute, il en redemande.
Ce public ne réalise sans doute pas qu'en deux petites minutes de vidéo, cette femme ne cite aucune sourate affirmant l'égalité des sexes, le droit des femmes nées libres et égales en droits avec les hommes ! Elle ne cite aucune sourate confirmant si ce n'est sa liberté d'expression.
Aucune sourate garantissant les mêmes droits de la femme concernant le mariage, le choix de son époux, celui de l'avortement en cas de viol ou de refus d'une grossesse, celui d'être responsable de son corps et de sa vie, rien sur la majorité et ses libertés, rien sur l'héritage, etc. Et pour cause, dans le Coran, la femme est "un champ de labour" (sourate 2 verset 223). La femme a été donné par Allah aux hommes, il peut même la frapper si elle désobéit (sourate 4 verset 34). Rien que ces deux sourates condamnent le Coran aux yeux de nos lois et de la République Française.
Imaginons la tête de cette femme policière si ce père indigne avait relevé le défi et lui avait démontré que le Coran est tout ce que l'on veut, sauf un livre féministe.
Dans le Coran, il n'y a rien qui autorise le comportement de cette policière vis-à-vis d'un homme. En terre d'islam, elle serait une secrétaire bien respectueuse de son supérieur hiérarchique avec un voile sur la tête. Elle ne pourrait même pas conduire en Arabie-Saoudite qui est le berceau de l'islam, là ou c'est une obligation pour un musulman d'aller pour obéir à ces cinq obligations. La policière musulmane ira-t-elle à la Mecque ?
Ces cinq couches démonstratives n'ont comme utilité qu'une prise de conscience pour ce brave public afin qu'il comprenne que dans nos séries télévisées, dans nos films, nos pièces de théâtre, et même nos chansons, la taqqya s'immisce et s'impose comme l'islamisation de notre société.
Dans nos séries télévisées, les femmes issues de la diversité sont Commissaires, Commandants, Juges, Procureurs, Chefs d'entreprise, etc. Elles dirigent des hommes et des femmes du terroir. Il faut bien habituer le bon peuple à sa soumission future lui qui n'est que le descendant de négriers et de colonialistes !
Dans nos séries télévisées, les voyous sont blancs, la racaille est de souche, et quand ce n'est pas le cas, ils ont les excuses d'une mauvaise intégration dû à l'environnement, à l'école, à la société et deviennent de facto des victimes façon Taubira !
Pourtant, il y a des Amine à Roubaix et autres Kader à Perpignan qui tuent ou poignardent leurs copines. Pourtant il y a les terroristes qui ne sont pas des Orthodoxes, des Juifs, des chrétiens, qui tuent au couteau, à la Kalach, à la bombe, etc. Mais pas d'amalgames surtout.
Les avertis réalise parfaitement que la socia-lie bien pensante s'est penchée sur la construction d'émissions télévisées et séries à clefs politiquement correctes, où la règle de base est de mettre en avant le racisme des Français, la difficulté de l'intégration du fait de ce racisme, et la réussite des femmes et des hommes issus de la diversité imposant l'idée qu'ils sont les meilleurs. Tant pis si c'est au détriment de l'ensemble des Français de tous les horizons.
Ce qui se passe de nos jours est l'aboutissement d'une volonté de destruction systématique des fondamentaux de nos nations comme la culture des peuples ! Avec la complicité de nos "élites" politico-médiatiques et artistiques.
Ce n'est pas aux lecteurs affûtés de Riposte-Laïque que j'apprends ce genre de méfiance, mais regardez vos séries avec circonspection, lisez entre les lignes… Rien désormais n'est innocent !
Gérard Brazon